Cine-Journal (Jan - Mar 1911)

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à même de fournir de bons films trouveront place sur ce marché, tandis que le mauvais producteur d'aujourd'hui ou de demain disparaîtra, même s'il offrait sa marchandise à moitié prix. On prétend qu'un marché ouvert encouragerait de nouveaux venus à entrer dans le champ. Cet argument aurait été vraisemblable il y a quelques années, alors que tout était assez bon pour être montré sur l'écran et qu'il ne suffisait pas que de posséder un appareil pour s'intituler « fabricant ». Et justement ce « fabricant » est encore en existence, — pour la seule raison qu'il est supporté ou par la « General film Company » ou par la « Sales Company », tandis que des hommes de talent, capables de produire ce qu'il y a de meilleur, ne peuvent trouver place sur le marché : ils ne sont reconnus, en effet, ni par l'une ni par l'autre de ces Compagnies. Voilà pourquoi je demande un marché ouvert, un marché qui permette au talent d'entrer dans le champ et qui, logiquement, évince le « fabricant » dont l'existence dépend du support des deux Compagnies en question et non de la marchandise qu'il produit. Le public est devenu difficile et il exige de bons films ou refus? son patronage. Et comme l'exploitant a dépensé et dépense encore de grosses sommes pour la construction de beaux théâtres afin de retenir la meilleure Société, l'exploitant ne sera pas assez naïf d'exhiber de mauvais filrrs, — sous prétexte d'économiser quelques dollars sur son service. Conséquemment, le bon fabricant peut se rendre compte qu'un marché ouvert ne lui offre aucun danger, étant admis même, que cela encourage la venue d'une armée de nouvelles entreprises. Immédiatement les Pathé, Gaumont, Ambrosio, Biograph. Eclair, Selig, Viiagraph, etc., décideraient de reprendre la haute classe de production pour laquelle ils ont été cotés et... que pourraient bien faire les Jones Co, Black Co ou Brown Co, devant une pareille concurrence ? Un Congrès, pour l'été prochain s'impose : il est grand temps que les exploitants se réunissent et discutent de telles questions qui, sans contredit, sont d'une importance vitale. Les exploitants ont plus d'argent en jeu que tous les fabricants réunis; il est donc logique qu'ils décident eux-mêmes si oui ou non un marché, sous le contrôle exclusif de la » General film Company » et de la » Salet ( <>m pany », ne porterait pas un coup mortel à la Cinématographie, tandis qu'un marche ouverl serait non seulement le salut de cette indu trie, mais lui donnerait un essor tel que les plus optimistes n'oseraient espérerJames Young Béer, le directeur de Pathé frères, vient d'avoir un accident d'automobile. Descendant de Los Angeles à grande vitesse, dans sa 60-chevaux. celle-ci essaya de grimper sur un lamp-post, à 8e rue de Broadway. Le choc projeta Young Deer et plusieurs de ses amis sur le pavé, mais personne ne fut blessé sérieusement. L'auto est dans un état déplorable. A? A? A? aTaT AfAfAfAfAfAf Il y a des millions à gagner aVec le Cinématographe Voulez=vous en profiter ? & Nouvelle sensationnelle! DEUX CHANGEMENTS complets de nouveaux programmes par semaine ; 4 bobines de 1.5C0 met. environ changées les MAKD1S et VENDREDIS, contenant des vues que vos Concurrents ne seront pas à même de montrer. Ces programmes complets sonl exhibés aux « American Théâtres de Paris. Le chiffre énernic des affaires réalisées prouve que le fait de changer les programmes deux fois par semaine, comme en Amérique et en Angleterre constitue une supériorité sur toutes les autres méthodes. ECRIVEZ!!! TÉLÉGRAPHIEZ!!! VENEZ NOUS VOIR! Anglo-French Film Exc'iange Co. 15, Rue Grange-Batelière PARIS