Ciné-journal (1926)

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6 ÉCHOS Le directeur de la Société des films Greatest (ne cherchez pas l’adresse, lecteur, c’est une société de fantaisie) , a fait à notre confrère Roger Régent, de Comœdia, d’importan tes déclarations sur les sous-titres et sur les déraillages. Les voici dans l’ordre : « Les sous-titres ? Rien de plus simple ! Vous savez comme moi qu’ils sont, pour la plupart, rédigés dans un français qui l’est assez peu. Un vrai style nègre, obscur, sans clarté aucune. Vous devinez facilement que les tunnels feront très bien pour cela ! » Et d’une. « Si vous êtes dans un cinéma, le train peut dérailler ; pardon, je veux diré : la pellicule peut sortir de ses trous, vous ne risquez absolument rien, et vous attendez patiemment que « l’opérateur répare. » Et de deux. Voyons : les gens qui se mêlent d’écrire sans savoir le français sont-ils si nombreux et se sont-ils tous réfugiés dans l’industrie cinématographique ? Il y en a bien quelques-uns qui sont restés en route, dans le journalisme, par exemple ? Et notre confrère ne nous contredira certainement pas. Rien n’est plus pitoyable, en effet, au point de vue syntaxe, que les textes imprimés chaque matin et chaque soir dans nos journaux. Quant à la pelhcuje sortant de ses trous... ça, c’est plus inquiétant ! Notre confrère tiendra certainement à nous expliquer comment un tel accident peut se produire. Nous savons, il est vrai, qu’il y a de nombreuses personnes qui mettent leurs chaussures dans leurs pieds et qui se plaignent véhémentement de leur chapelier qui leur a vendu un couvre-chef n’entrant pas dans leur tête... On ne ht tout de même pas des phrases semblables sur nos écrans. * ** Un de nos lecteurs, ignorant sans doute, que les coquilles, les mastics, les bourdons, etc., etc... sont choses courantes, hélas ! en imprimerie, nous demande de lui faire parvenir la htho du film La Branche Morte , ainsi décrite dans le scénario : « A peine le banquier Gems a-t-il jeté les yeux sur l’affiche que lui tend son huis sier, qu’il commande de faire entrer immédiatement le visiteur. » Notre lecteur aurait-il voulu persifler? Oh! ce serait en tout cas d’une façon fort courtoise. Mais, pour calmer son inquiétude (car dans sa lettre il apparaît inquiet) nous lui dirons qu’il faut lire dans le texte précité : la fiche et non l'affiche. Après un printemps lamentable le soleil a enfin consenti à se montrer, voici trois semaines. Evidemment, les cinémas ont un peu moins de inonde. Mais ne croyez pas que les directeurs s’en plaignent. C’est du moins l’avis d’un cinématographiste de l’Est à qui nous posions cette question : « Eh bien ! que disent les directeurs de ce beau temps ? — Oh ! ils sont contents, très contents. Ils ont de la place ! Sans doute, notre ami pensait-il, à ce moment, aux spectateurs heureux d’être plus à l’aise que dans les plus froides journées d’hiver, lorsque les salles sont archicombles ? Un de nos amis revenant de Bruxelles nous assure que le Père La Cerise, le fameux porte v e 1 n-e des pal rieurs du Mu tuel, est en cette ville. On h a vu dimanche prendre les paris de deux cinématographistes bien connus et les assurer que dans les six courses ses favoris gagneraient. Et nos cinématographistes de lui remettre chacun 200 francs qu’ils perdirent d’ailleurs. Dans les cinq premières courses, en effet, les favoris du Père La Cerise, sauf un, ne furent même pas placés. Dans la sixième, Combourg, le cheval des chevaux, resta le nez au poteau. Le Père La Cerise, dont le crédit est fortement atteint, après ce coup, aurait été boxé par les parieurs et même... mais, chut! il paraît qu’il ne faut pas que ça s’ébruite... Porté à l’écran une première fois par la Société des UN BON FAUTEUI L ▼aut un BON FILM LONG A.TTE Frères MANUFACTURE DE SIÈGES DE THÉÂTRE & DE CINÉMA RIDEAUX — DÉCORS DE SCÈNE 4, Rue Traversière, 9bis, 11-13, Rue de Saint-Cloud, à BILLANCOURT Téléphone : AUTEU1L 38-37 — Métro : Ponte d'Auteuil