Cine-Journal (1926)

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M. Georges MELIES, Membre d’Honneur de la Chambre Syndicale M. Georges Mêmes à l’époque de ses succès (1911). Il entre aujourrPhui dans sa 05e année. L’article des nouveaux statuts de la Chambre Syndicale prévoit que le « titre de Membre d’Honneur pourra être décerné à toutes personnes qui se seront distinguées par leurs travaux, ou les services rendus à l’Industrie cinématographique, ou à la Chambre Syndicale ». C'est pourquoi, dans sa réunion du 23 juin dernier, le Comité de direction a nommé membre d’honneur, M. Georges Méliès, qui le premier réalisa des films de composition. l' ne scène d’un autre film de Méliès : Les Gui tés de 1;» Caserne (1901). Sur i9 échafaudage. à droite, le pinceau à la main et la cigarette aux lèvres. M. de orge s Méliès. Au premier plan, à (fauche, le deuxième hussard, d'une si belle prestance et dont la barbe est si bien fournie, esl un de nos meilleurs cinématographistes. Sa trop grade modestie nous empêche de le citer. C’est M. Georges Méliès, croyons-nous, qui écrivit les premiers scénarios et les transposa à l’écran. Avant lui, le cinéma se bornait simplement à la représentation des faits d’actualité. Les premiers films de Georges Méliès remonmontent à 1897. C’est de cette année là que date le commencement de toute une série de scènes fantastiques ou artistiques. Faut-il citer : « Plus fort que son maître » (leçon de bicyclette), « L’Escamotage d’une Dame chez Robert Houdin » (première vue à truc), « Le Manoir du Diable » (grande scène fantastique), « Sur les toits » (scène de cambrioleurs), « La Défense de Bazeilles » ou « Les Dernières cartouches » (grande scène de bataille avec explosions d’obus, morts et >,l!lllllll!|lllllllli!l!llll!!llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllll!lllllll jflBU. Æ Le Poste Double Aubert est le plus sérieux de tous les appareils similaires. La marque Aubert est sa meilleur garantie. If X 1IIHIII!IIIIIIi!iiiiiuiii!||||||||!||||||||||||||!||||||||||||||||!|||||||||!||||||||||||||||||||^ X