Cine-Journal (1926)

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apôtres de la paix universelle, une telle disposition n’est pas faite pour nous surprendre. Je passe et je ne veux même pas retenir ce petit chiffre de 100.000 qui doit être dans le rapport du dollar au franc. Ces valeurs astronomiques sont bien dans le goût de la race qui voit grand et tient à battre tous les records « in the world ». Il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas un million ou un milliard... Mais il m est bien permis de trouver stupéfiante cette affirmation que je veux croire transmise par une agence américaine : (( ...les appareils construits jusqu à ce jour ne prennent que seize vues à la seconde.*"» Ces Messieurs de là-bas ignorent sans doute que le principe du ralentissement est déjà vieux de trente ans. Marey l’avait prévu puisqu’il était arrivé à prendre 1 1 0 images par seconde, réalisant ainsi un ralenti de 1 0 fois. En dehors des travaux de MM. Noguès et Buhl, qui aboutirent à des prises de vues de 180, 200, 250 et 300 imagessecondes, M. Labrèly a attaché son nom au plus parfait des appareils pour faire le cinéma au ralenti... et cela dès 1909. Il est aujourd’hui, grâce à ces inventeurs français, possible d’obtenir par le moyen du cinématographe des vues ultra-rapides qui permettent de saisir et d’analyser les mouvements imperceptibles, vol des insectes, phases de trajectoires, etc... L’appareil construit à ces fins emploie des décharges /électriques condensées et fractionnées par soufflage. M. Labrèly peut obtenir 20.000 photographies à la seconde. Même dans le commerce, il existe un modèle construit par les Etablissements Debrie d’après les brevets du même savant. Tous les opérateurs de prise de vues le connaissent et s’en servent avec bonheur : c’est l’appareil G. V. pour les films au ralenti devenus aujourd’hui aussi familiers au public que les autres. Que nous voilà loin des seize images à la seconde dont les super-génies de New-York paraissent avoir triomphé facilement par la création d’un appareil à 100.000 images ! Un peu de modestie ne ferait pas mal en cette affaire. Et s’il est exact que certain inventeur soit arrivé à produire cent mille petites décharges en une seconde, pourquoi ne pas rappeler que nos chercheurs de l’Institut Marey l’ont précédé dans cette voix pleine de ressources ? Quelle étrange conception de l’esprit scientifique ! Quelle petitesse dans la grandeur ! Georges DUREAU. Formidable hausse du prix de la pellicule La pellicule vient de subir une nouvelle hausse. Elle est formidable. A ce jour, pour les tirages de positifs en série, les maisons de films doivent payer : La pellicule Pathé 2 fr. 40 le mètre — Pathé non fiam... 2 fr. 45 Agfa 2 fr. 45 — — Kodak 2 fr. 50 — Payement à la livraison, net et sans escompte. Ce n’est pas tout; il y a une majoration de 20 % sur tous les travaux de tirage. Eniin, ces prix ne sont valables que jusqu’au 10 août prochain. La conséquence c’est l’augmentation proportionnelle du prix des programmes. Autrement, les maisons de films n’ont plus qu'une ressource : la fermeture. Il serait fou, plus que cela, il serait malhonnête de leur demander de supporter, seules, tout le fardeau de la hausse. Nous entrons dans l’ère de la grande pénitence annoncée par les prophètes. ON TOURNE « LE CRIMINEL » Un coin du studio où l’on tourne « Le Criminel », d’après le roman d’André Corthis. De gauche à droite Alexandre Ryder, metteur en scène, Mme Barjac, de la Comédie Française, Géo Blanc, l’opérateur, André Nox, Rosen fils et Rosen père. A droite, assise dans un fauteuil, Térésina Boronat. Près d’elle, San Juana.