Cine-Journal (1926)

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La question de la vérification des cabines fait couler beaucoup d’encre. Certes, cette vérification s’impose : elle est d’intérêt général. On ne peut donc que se féliciter des initiatives diverses prises jusqu’à présent. Aussi, ne sommes nous pas de l’avis de notre confrère, M. Raymond Berner, disant dans La Presse que « la vérification ressemble à une inquisition, surtout quand elle est faite par des maisons américaines ». Pour nous, nous souhaitons qu’on se rallie au projet qui a déjà été étudié par la Chambre Syndicale et que le service de vérification soit effectué sous le contrôle de ce puissant organisme, par des techniciens absolument neutres, c’est-à-dire n’appartenant à aucune maison de films? Leur tâche serait d’autant plus facile qu’ils ne s’exposeraient pas, en entrant dans certains établissements, à entendre des remarques de ce genre : « Vous n’avez rien à faire ici, car vous êtes de la maison X... et moi je ne passe que des films de la maison Z... » Il est bien évident que, dans ce cas, l’organisme qui serait créé par la Chambre Syndicale éviterait tous ces inconvénients. Il est permis d’espérer, qu’en fin de compte, c’est lui qui s’imposera. * k k Sur l’écran d’un cinéma du boulevard on avait coutume, depuis quelque temps, de projeter le cours des changes. Mais, il a fallu y renoncer, ces jours-ci : les huées étaient telles qu’on pouvait craindre pour le matériel de l’établissement. Le thermomètre de la colère monte. Et voilà un incident assez éloquent. Mais qu’auraient bien pu faire ces Parisiens, calmes à l’ordinaire, si l’on était venu à ce même moment, leur distribuer les faux billets de dix mille francs que nos lecteurs connaissent? * ** Augmenter le prix des places dans les cinémas est une impérieuse nécessité dans les circonstances actuelles. « Mais comment m’y prendre? nous écrit un directeur. Quelle formule adopter pour annoncer au public, chaque mois, et si ça continue, chaque semaine, le changement de prix de mes fauteuils? » Aucune. Changer simplement vos étiquettes. Vous ne le surprendrez pas, le public. Il ne sait pas plus que vous où nous allons, mais il sait, comme vous, où nous en sommes. Néanmoins, dans chaque ville, mettez vous d’accord avec vos collègues et augmentez tous le prix de vos places le même jour et dans les mêmes proportions. Voilà la sagesse. * •kk Pour protéger les films on a proposé, dans une réunion de techniciens qui a eu heu ces jours-ci, de ne plus faire d’expédition de bandes aux directeurs de cinémas sans qu’elles soient montées sur bobines. Mais quelles bobines choisir? Sur ce point la discussion a été assez longue et même fort animée. En fin de compte, on s’est décidé pour une marque de bobine à l’exclusion des autres. Mais il se trouve, comme par hasard, que la bobine choisie porte une marque d’appareil qu’on ne trouve plus beaucoup en service. Est-ce d’un simple trait de plume que l’on peut décider la standarisation des bobines? Il faut penser, en effet, que de nombreux directeurs de cinémas ont des appareils Pathé, des Ernemann, des Aubert, des Simplex, etc... Et, en admettant que l’on trouve le moyen de contenter tous les techniciens, que diront les directeurs de cinémas qui recevront leurs programmes montés sur bobines et qui auront à payer aux services de transports des sommes assez rondelettes en raison de l’augmentation du poids? A cette objection nos doctes techniciens ont répondu : GROUPES ËLECTROGÈNES DE SECOURS ET DE PROJECTION SPÉCIAUX POUR CINÉMAS Moteurs pour toutes applications (essence, pétrole, huiles lourdes, gaz pauvre) Compteurs d'eau — Economiseurs d'eau DISTRIBUTEURS D’ESSENCE “ G EX ” Société Anonyme au Capital de 12.000.000 de francs. Usines et Bureaux, 102, rue de Parla. SAINT-DENIS (Seine)