Cine-Journal (1926)

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7 y y « Qu’à cela ne tienne, on emploiera des bobines en aluminium, métal très léger ». Mais d’autres ont dit, avec juste raison, qu’il faudrait donner à ces bobines une épaisseur telle que leur poids serait identique à celui des bobines en tôle. Tout le monde sait, en effet, que 1 aluminum est un métal très flexible. Les choses en sont là et il faut espérer qu’elles en resteront là en attendant la solution que la Chambre Syndicale donnera au problème. Une question aussi délicate ne peut assurément être tranchée que par la Chambre Syndicale. Et puis, ne nous pressons pas outre mesure, car avant peu de temps nous aurons 1 occasion de parler ici d un système de bobinage qui donnera satisfaction aux plus difficiles. ■" * * k Dans le bureau d’un de nos confrères on peut voir, affiché, le dessin publié récemment par Le Journal et qui représente le garçon de recettes américain .devant la tombe de Lafayette. Légende : Nous voici, Lafayette! A côté de ce dessin, on a collé les faux billets de banque dont nous avons parlé, la semaine dernière. Sur chacun d’eux une main énergique a tracé ces simples mots : Oui ! Avec cette monnaie ! En marge de l’histoire du cinématographe par G. Méliès. Dans une conversation toute récente, vous m’avez demandé de préciser pour Ciné-Journal, Le Journal du Film, quelques points spéciaux de l’histoire du Cinématographe. Il y a déjà treize ans que la guerre de 1914, qui me fut néfaste, 111'a contraint, bien malgré moi, de quitter définitivement une profession à laquelle je m’étais donné corps et âme et dont j'eus l’honneur d’être l’un des fondateurs. Cette profession je l’ai exercée pendant près de vingt ans. Aussi, est-ce un véritable plaisir pour moi d’évoquer un peu le passé, après avoir observé longtemps un complet silence. Malheureusement, je serai contraint de parler de moi-même. Chose épouvantable, puisque chacun sait que le « moi » est réputé haïssable 1 Mon Dieu, j’ai conscience d’avoir fait ce que j’ai pu et de mon mieux, de n’avoir jamais fait aucun mal à personne, d’avoir toujours été l’objet de la sympathie de mes collègues et d’être toujours resté en excellents termes avec eux. Pourquoi, dans ces conditions, me haïrais-je moi-même ? Je parlerai avec la plus grande franchise, comme il sied quand on écrit l’histoire, sans esprit de forfanterie (chose inutile, puisque je ne suis plus en activité dans la profession) mais aussi, je dois le dire dès maintenant, sans la moindre fausse honte. Votre première question a été celle-ci : Comment et par qui a été fondé la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie ? Ce premier article, qui sera suivi de quelques autres destinés à prouver que l’industrie cinématographique a été exclusivement créée par les Français, forme la réponse à cette question On a contesté la paternité du cinéma à MM. Lumière. Si nous n’y prenons garde, on contestera, un jour aux français leur qualité de pionniers du cinéma. 'Passons, si vous le voulez bien, sur les débuts de la cinématographie. TV reviendrai dans les chroniques suivantes. En 1898. il y avait déjà plus d’un an que nous exercions (je parle des tout premiers éditeurs, alors peu nombreux). Je n’avais pas encore ouvert mon magasin du Passage de l’Opéra, où je n’avais qu’un laboratoire. Mon studio était à Moiv treuil. Mon « siège social » était le petit bureau à l’entresol du théâtre Robert FToudin que je dirigeai pendant trente-six ans. jusqu’à sa récente démolition pour le percement du Boulevard Haussmann. C’est dans ce bureau que je reçus la visite de quelques collègues, parmi lesquels M. Georges Mendel. Ce fut lui qui. prenant la parole au nom du groupe, me dit : « Certaines grosses maisons cherchent, grâce à leurs énormes capitaux, à écraser les autres et FAUTEUILS & STRAPONTINS CHAISES DE LOGES RIDEAUX, DÉCORS, etc... 1 Etablissements R. Gallay J (Anciennement 33, Rue Lantiez, PARIS 17') 141, Rue de Vanves » PARIS (14*) Tel : Vaugirard 07-07 ’WMMiiuMiBamifflfflMuiuininuiuiimwuiiiMiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiM^^ m J v/tv/ V'/i «â-piü! h y /