Cine-Journal (1926)

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9 nous avons pensé qu’il serait peut-être bon de nous grouper pour défendre nos intérêts corporatifs. » Il ajouta : « Vous avez déjà conquis, dans votre spécialité, une célébrité mondiale. N 'êtes-vous pas le plus qualifié d’entre nous pour prendre la tête du mouvement ? » Passons sur les détails : réunions préparatoires au premier étage d’un café proche du théâtre, élection d'un bureau provisoire où l’on m’attribua la présidence, élaboration des statuts et leur dépôt conformément à la loi. Enfin, nouvelle réunion, vote définitif et constitution d’un bureau. Je conservai la ] (résidence et la gardai pendant quatorze années consécutives. Voilà pour les débuts. Au bout de ce temps (1897-1912) une décision prise à l’jmanimité nous fit fusionner avec la Chambre Syndicale de la Photographie et des Industries qui s’y rattachent, afin de donner à notre corporation plus d’autorité pour nos revendications auprès des Pouvoirs Publics. A ce moment je me retirai, comme je le devais, devant M. Demaria, Président de la Chambre Syndicale de la Photographie. Je ne parlerai pas ici des luttes et combats homériques que nous eûmes à soutenir durant cette période où chaque maison avait des appareils et des pas de perforation différents et où personne, bien entendu, 11e voulait se rendre aux bonnes raisons du voisin, chacun assurant (pie son système était le meilleur. Il faudrait un volume pour fixer ces détails ! Entre autres questions, celle de la propriété artistique des films (non reconnue à cette époque par les tribunaux assimilant la cinématographie aux jouets et à la bimbeloterie, faute de rubrique et de jurisprudence' établies) donna lieu à de nombreux et infructueux débats. Ees Pouvoirs publics, ignorant encore quel développement prendrait la cinématographie, dédaignaient nos incessantes réclamations. ÇA suivre.) Gkorops MEEIES. IV, dit— — Que l’importation des films américains en France serait assez sévèrement réduite par suite des restrictions envisagées par les pouvoirs publics. — Qu’en raison du dévergondage de la livre sterling et du dollar, il ne peut plus être publié de mercuriales des prix de la pellicule vierge sensibilisée, ces prix variant de jour en jour et même d’heure en heure. — Que, pour ce motif, les maisons de films sont dans le plus grand embarras. — Qu’une maison de films américaine, qui a fait une large publicité autour de son service de vérification des cabines, en réclame à présent les frais à ses collègues français et étrangers. — Que ce geste aurait pu tout aussi bien être fait par M. Mellon. — Que pendant que nous y sommes nous pourrions envoyer nos montres à New-York. Une prise de vue de « Lady Harrington » à Nice. A gauche, Nathalie Greuze et Joë Hamman. Sur la droite, à l’appareil du second plan, l’opérateur Rogers. A l’appareil du premier plan, l’opérateur Enzo Riccioni. Entre les deux appareils, Fret! Leroy Granville (assis) et Grantham Hayes (debout). ^ÆÆÆÆÆÆÆÆWÆÆrÆWÆÆÆÆÆWÆÆrÆÆTA Choses vues Deux heures du matin à l’usine à gaz de Gennevilliers. Dominant la masse sombre des gazomètres, un sphérique de 900 me. semble une énorme bulle d’or sous les rayons du soleil qui font miroiter la soie de l’enveloppe. Des sacs de lest, arrimés autour de la nacelle, le retiennent au sol cependant que des équipes d’ouvriers s’activent à transporter dans la nacelle des vêtements, des provisions, des appareils. Brusquement, plusieurs autos pénètrent dans l'enceinte du parc aérostatique et leurs occupants se hâtent vers le ballon qui oscille majestueusement, comme impatient de quitter le sol à quoi le retiennent les chapelets de sacs de sable qui Fentourent.