Start Over

Cine-Journal (1926)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

27 Il me Semble que le meilleur moyen de résoudre la question serait de former une sorte de société par actions internationale, dans laquelle il y aurait par exemple un premier rôle d’homme anglais, un premier Vole de femme français, un premier rôle d’homme allemand et un premier rôle groupés sous la direction d’un artiste de valeur appartenant au pays dans lequel le film est tourné, auquel s’ajouterait un ar tiste américain connu, dont le nom, constituerait une attraction pour le public Si nous avions une Pola Negri, nous serions obligés de présenter les films étrangers dans nos théâtres, que nous le, voulions ou non, car notre public l’exigerait. Je suis persuadé qu’une société qui serait prête à tenter la chance dans ce sens, ne manquerait pas de prouver que c’est là que réside la solution du problème des films européens. En d’autres termes, elle initierait en quelques années les artistes européens aux méthodes américaines, et ses productions seraient de ce fait, conformes aux goûts du public américain. De cette façon, nous développerions le marché aux films de qualité supérieure. Et je suis convaincu que ceci se réalisera. Je ne veux plus continuer à faire des films qui soient juste des films et rien de plus. En agissant comme je le propose, nous aurions huit ou dix films par an, qui seraient bien supérieurs aux films "courants et qui, de plus, offriraient une couleur locale, réelle et juste. Je suis sûr que nous en bénéficierions tous. M. J. L. L rozc, après avoir fait quelques réserves à propos de ces suggestions, croit cependant à une possibditc de réalisation. On peut essayer, dit-il. La nécessite et l’inocuité du cinéma. — {De M. fortune Padot dans Ea Volonté.) Y oici la saison cinématographique terminée. Le régime d été commence. Toutefois, à la différence des théâtres, les salles de cinéma ne ferment pas leurs portes a cause de la température. Il est assez curieux de constater (pie le public, qui se refuse à s'enfermer au cours d’une soirée dans un théâtre, reste malgté la chaleur a 1 intérieur dans les cinémas. Ce n’est pas, pourtant, que dans ceux-ci on se trouve moins au chaud. Si certains, grâce à un plafond mobile, sont de séjour assez frais, on étouffe presque, ces temps-ci, dans les autres? N'importe. Ces rangées de fauteuils restent occupées. Qu’en conclure? Les fervents du septième art ne sont pas embarrassés pour tirer de cela que les movies ont la faveur du public et que le cinéma est, à présent, indispensable au peuple. Et, une fois, je ne trouve pas qu’ils exagèrent. En effet, je crois que si parmi les commodités modernes il s'en trouvait quelqu’une dont, en raison des restrictions dont on parle tant, nous dussions être privés, une de celles dont l’absence paraîtrait le plus sensible à la masse serait le cinéma. La clientèle d’écran a pris l’habitude de fréquenter les. salles obscures. C’est devenu pour elle un besoin, un besoin qu’elle satisfait même régulièrement. Car en grande majorité elle se rend chaque semaine à son spectacle favori. Aussi, en dépit des taxes écrasantes qui pèsent sur le cinéma celui-ci peut-jl continuer à vivre, voire à prospérer. On a pourtant accumulé bien des reproches à l’adresse du cinéma, et non des moindres. Un de ceux-ci est le danger qu’il peut offrir, qu’il offre disent certains, en mettant sous les yeux des jeunes gens des spectacles malsains, morbides, et propres à les pervertir. Jusqu’à quel point un pareil reproche se peut-il justifier ? Comment le cinéma pourrait-il nous présenter des spectacles immoraux ? Alors que la censure ne s’exerce plus aujourd’hui sur les productions dramatiques. elle fonctionne toujours, et l’on sait avec quelle régularité, quelle attention scrupuleuse, en ce qui concerne les films. Laissera-t-elle, cette censure, passer des productions qui puissent outrager la morale, voire causer le moindre scandale, choquer les consciences les plus susceptibles ? Ce serait mal la connaître. Elle tomberait plutôt dans un excès de sévérité. Avec cela qu’il semble que les cinégraphistes de tous les pays se soient donné le mot pour donner à leurs œuvres un caractère lénitif disons total. La pudibonderie est de règle à l’écran et une La Soufflerie AUBERT n’est pas un luxe inutile. C’est une garantie contre tout danger d’incendie.