Cine-Journal (1926)

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20e ANNEE. — N° 884. Le Numéro: 2 Francs 6 Août 1926. CINE t JOURNAL oumaldiL i \ TTL REVUE HEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS CINEMATOGRAPHIQUES Rédaction et Administration 30. Rue Bergère, PARIS. Tel. Gut. 61-54 Rédacteur en Chef: L. DRUHOT ABONNEMENTS ANNUELS FRANCE 70 fr. ; ETRANGER 100 fr. Cinémas et Tournées Théâtrales Les directeurs de théâtres et les organisateurs de tournées semblent, depuis quelques mois, prendre ombrage de ce qu’ils appellent l’emprise cinématographique. Us se plaignent plus spécialement de l’accaparement des salles municipales qui, d’après eux, rend très difficile l’exploitation théâtrale en province et menace de priver complètement le public de toute représentation dramatique ou lyrique. Tels sont les griefs formulés par Antoine lui-même et, dans les termes suivants, par Janvier, distingué directeur des Tournées Baret. (( Comme il n’y a plus de troupe dramatique et que les tournées seules alimentent les théâtres, les salles demeurent fermées et il se présente des entrepreneurs d’affaires cinématographiques qui louent les salles, et, dans quelque temps, les fermeront définitivement aux tournées si l’on n’y prend garde. En tous cas, dès à présent, certaines municipalités traitent directement à l’année avec ces entrepreneurs et lorsque le théâtre veut y jouer, c’est un parent pauvre qui doit solliciter humblement pour entrer dans ce qui était autrefois sa maison. Qu’une troupe quelconque, animée des meilleures intentions veuille faire une tournée en France, elle rencontrera les plus grandes difficultés. (( Il y aurait tout de même une campagne à faire, non pour empêcher le cinématographe de se manifester dans les salles municipales, mais pour qu’il reste à sa place, c’est-à-dire partage équitablement avec son frère dramatique et même son frère lyrique. » Je ne crois pas que le mal soit aussi profond que Janvier le prétend. Certes, il y a dans nos départements, des salles municipales affectées par contrat à des directions cinématographiques. Elles le sont d’ailleurs fort justement car, sans écran, la petite ville courrait sans doute le risque de n’avoir jamais de divertissements. Le film y est donc devenu, par nécessité, le spectacle populaire principal et souvent unique. Cependant, il faut bien reconnaître que les municipalités en signant avec un de nos imprésarios, presque toujours commerçant du pays, se réservent une clause aux termes de laquelle les représentations dramatiques et lyriques sont prévues à raison de deux par mois, par exemple. Il y a donc facilité pour tous les entrepreneurs de tournées de placer leur soirée dans les limites fixées par le cahier des charges. Qu’il leur faille solliciter, rien n’est plus naturel, et je ne pense pas, sauf de rares exceptions, qu’ils soient obligés de le faire humblement. Au surplus, pour des raisons qui tiennent au