Ciné-journal (1926)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

développement même de la cinématographie, la maison dans laquelle — et pour cause — le théâtre était chez lui appartient maintenant à la nouvelle forme de l’art dramatique qu’est le film. Le progrès l’a voulu et tout le monde s’en trouve fort bien. Janvier, à qui le cinéma est très familier, n’ignore pas, d’autre part, que de très nombreuses salles de cinéma se sont ouvertes aussi bien dans la banlieue parisienne que dans les villes provinciales. Nos sociétés d’exploitation et beaucoup de directeurs-propriétaires ont fait construire à grands frais de véritables théâtres généralement aménagés pour recevoir des attractions et de petites troupes dramatiques. Il est ainsi arrivé que, là ou jadis aucune tournée ne pouvait passer, faute de scène, on joue maintenant la comédie assez fréquemment. Les directeurs de cinémas louent leur salle soit à forfait, soit au pourcentage, et nul d’entre eux n’a intérêt à proscrire le théâtre qui a toujours ses fervents et ne fait pas de tort à l’écran. Les frères qui ne sont pas des frères ennemis, se partagent ainsi équitablement les faveurs justifiées du public et se prêtent un appui aussi naturel qu’efficace. Les municipalités sont parfois nos concurrentes. J’ai cité déjà quelques cas dans lesquels les directeurs de cinémas avaient eu à souffrir des abus d’un maire trop évidemment attaché à la mise en valeur de la salle officielle. Mais une décision du Conseil d’Etat a établi depuis que la municipalité d’une ville n’avait pas le droit, en exploitant directement la salle de spectacles communale de léser les autres établissements de la localité. C’est justice et tous les entrepreneurs de spectacles se trouvent ainsi protégés. Laissons donc les choses aller leur tram. Je souhaite de tout mon cœur que les provinciaux ne soient pas privés de théâtre et surtout de bon théâtre. Il y aurait fort à dire au sujet de certaines tournées qui promènent, sous des titres plus que grivois, de menues ordures aussi étrangères à d’art qu’à la morale. Le cinéma n’offre point de ces risques et c’est bien pour cela qu’il est devenu le théâtre pour tous. Mais nous ne sommes encore qu’au début de ses succès. Georges DUREAU. FRED LEROY GRANVILLE le metteur en scène de « Lady Harringtop » (Film G. P. C.) rÆÆjrÆÆÆÆÆÆÆÆÆTÆrÆÆÆÆÆÆJFÆÆrÆÆÀ La hausse de la pellicule et la situation économique Dans sa réunion du 29 juillet dernier, la section des Distributeurs de la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie, après avoir étudié les répercussions qu’auront sur les. prix des films, loués aux directeurs de cinémas, la hausse de la pellicule et l’augmentation de toutes choses, a décidé de faire figurer, dès à présent, sur tous contrats et sur toutes confirmations, la mention suivante: « Ces prix seront modifiés ' suivant les accords qui interviendront entre les sections de la Chambre Syndicale (Distributeurs et Directeurs) accords relatifs à toute révision de prix nécessitée par la situation économique. » (Communiqué de la Chambre Syndicale).