Ciné-journal (1926)

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M. Georges Dureau a relevé dans ces colonnes, comme il convenait, une dépêche de NewYork annonçant qu’on avait inventé là-bas un appareil permettant de prendre 100.000 images à la seconde.. L’Amérique, patrie du bluff, nous apprend aujourd’hui qu’un de ses artistes cinématographiques a découvert le moyen de tenir six rôles à la fois dans le même tableau d’un film. Et là-dessus, on mène grand tapage. La belle histoire!... En 1901, au studio de Montreuil, Georges Méliès réalisait un film dans lequel on voyait un orchestre de douze musiciens. Tous ces rôles étaient remplis à la fois par le même homme, Georges Méliès lui-même. Le truc n’est pas nouveau. Et les Américains n’ont rien inventé, disons-le hautement. * •** Une récente dépêche d’agence publiée par les journaux disait que « pendant que le pape parlait à un groupe de pèlerins, un habile opérateur put prendre un film de la cérémonie. La garde suisse intervint juste à temps pour s’emparer du minuscule appareil' qui servait à « tourner » l’audience pontificale. Ce ne fut pas sans peine, l’opérateur opposant aux gardes une résistance acharnée. » Le pape a été filmé plus d’une fois déjà. Aurait-il vendu les droits de filmage exclusif à une firme américaine? * •k -k Ce qui fait la valeur d’un établissement de spectacles, est-ce tant le luxe de la salle ou la beauté de la façade que la personnalité de son directeur? Ainsi, lorsque vous achetez un roman, vous ne vous préoccupez pas de l’adresse de l’imprimeur. Vous vous inquiétez naturellement du nom de son auteur. N’en va-t-il pas de même d’un cinéma. Une fois un certain confort assuré, ce qui importe, c’est un bon directeur. N’est-ce pas lui qui, par le choix de ses programmes, imprime à l'établissement sa vogue et son caractère artistique? On voit vite si un établissement est bien dirigé. Le public le sait rapidement, et il suivra un bon directeur lorsqu’il est assuré que celui-ci s’efforcera de donner les plus beaux films. *"* Il fallait bien s’y attendre. Un voleur vient de se faire pincer dans un cinéma parisien. Disant qu’il était vérificateur d’appareils, on l’avait laissé pénétrer dans la cabine. Après avoir dérobé plusieurs objectifs il fut heureusement arrêté à la porte et remis aux mains des agents. Evidemment, il y a eu faute de la part du directeur qui n’accompagna pas le visiteur, mais cela nous am'ène, une fois de plus, à réclamer l’organisation du service de vérification des cabines par la Chambre Syndicale, exclusivement. La Chambre Syndicale ne manquerait pas de donner aux directeurs des instructions précises sur la manière de recevoir ses vérificateurs. Elle les ferait en outre connaître aux intéressés par des certificats d’identité, appuyés de photos. Un double de ces photos resterait entre les mains du directeur de salle. De cette façon, il n’y aurait plus d’incident et de tentative de vol, comme celà vient de se produire. •k 'k M. Lucien Doublon, humoriste à froid, propose que l’Assistance Publique édifie une maison de retraite pour UN BON FAUTEU X L, vaut un BON FILM LONG ATTE Frères MANUFACTURE DE SIÈGES DE THÉÂTRE & DE CINÉMA RIDEAUX — DÉCORS DE SCÈNE 4, Rue Traversière, 9bis, 11-13, Rue de Saint-Cloud, à BILLANCOURT Téléphone : AUTEUIL 38-37 — Métro : Porte d'Auteuil