Ciné-journal (1926)

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Il Industries qui s’y rattachent. M. Jules Demaria en fut élu président, etc... » Ce « semble-t-il » me laisse rêveur. Pourquoi ce petit mot qui n’a l’air de rien, mais qui cependantest dubitatif, a’ors que l’auteur cite plus loin des témoins bien vivants encore. J’ai même eu le plaisir, au banquet Lumière, de serrer la main à l’un d’eux, M. Benoît-Lévy. Au moment où je termine cet article, je reçois le numéro du 16 juillet du Ciné Journal, I,e Journal du Filin, et je lis : « On nous informe que le Président de la République a bien voulu accepter d’inaugurer le premier Congrès international du Cinématographe, etc..., etc... qui se tiendra à Paris du 27 septembre au 3 octobre de cefte année. Comment concilier ceci avec ce que je viens de dire. Evidemment, il y a erreur C’est le troisième Congrès dont s’agit, non le premier. (/t suivre.) Georges MELIES. Projet de réglemeotation de Femploi des enfants an théâtre et au Cinéma Le ministre ayant constitué une commission chargée d’étudier les modifications à apporter au Code du Travail et de la Prévoyance sociale visant l’emploi des enfants dans les théâtres, cinémas et professions ambulantes, les propositions suivantes ont été formulées par ladite commission, sous forme de projet de loi : A. — THEATRES I. — La limite d’âge en deçà de laquelle il est interdit aux enfants, sauf autorisation exceptionnelle, de prendre part, à des représentations publiques sera portée de 13 à là ans (modification de l’article 58 du livre 11 du Code de travail). TT. — Les autorisations exceptionnelles prévues par l’article 50 du livre II du Code du travail ne seront accordées qu'aux conditions suivantes : 1" L’enfant ne devra cire employé que pour quinze représentations par mois au maximum; 2° L’enfant devra présenter un certificat de scolarité. A Paris et dans les villes où il existe une école spéciale agréée par le Ministre, le certificat devra être délivré par cette école; 3" Le directeur du théâtre devra cire en mesure de prouver à tout moment que l’enfant, s’il n’est pas muni du certificat d’études primaires, continue à fréquenter l’école; à Paris et dans les villes où il en existe une, il faut entendre l’école spéciale agréée par le ministre; 4° Lorsque la rémunération de l’enfant dépassera vingt francs par jour, le surplus sera déposé à son nom à la caisse d’épargne, pour lui être remis à sa majorité, à son mariage ou au moment de son service militaire. L’engagement d’effectuer ce dépôt sera expressément pris par le directeur du théâtre dans la demande d’autorisation qu’il adressera à l’Administration des Beaux-Arts; 5° Le nom de l’enfant ne figurera ni sur les affiches, ni sur les programmes, ni dans les annonces. B. PRISES DE VUES CINEMATOGRAPHIQUES III. — L'interdiction de l’emploi des enfants audessous de 15 ans pour les prises de vues cinématographiques sera expressément prévue par l’article 58 du livre II du Code du travail. IV. Les autorisations prévues par l’article 50 •pourront être accordées à ces enfants, pour un scénario déterminé et pour un temps déterminé, aux conditions suivantes ; 1° L’enfant, s’il est employé dans un studio, 11e devra pas l’être après 7 heures du soir, sauf exception spéciale insérée dans l'autorisation; 2° L’enfant devra être accompagné par ses parents ou par une personne majeure autorisée par eux; 3° L’enfant devra présenter un certificat de scolarité. A Paris et dans les villes 011 il existe une école spéciale agréée par le Ministre, le certificat devra être délivré par celte école; 4n Le directeur de l’entreprise devra être en mesure de prouver, à tout moment, que l’enfant, s’il 11'esl pas muni du certificat d’étude primaires, continue à fréquenter l’école ;à Paris et dans les villes où il en existe une, il faut entendre l’école spéciale agréée par le ministre; 5° Lorsque la rémunération de l’enfant dépassera 20 francs par jour, le surplus sera déposé, à son nom, à la caisse d’épargne pour lui être remis à sa majorité, à son mariage ou au moment de son service militaire. L’engagement d’effectuer le dépôt sera expressément pris par le directeur de l'entreprise dans la demande d’autorisation qu’il adressera à l’Administration des Beaux-Arts. V. — La Commission d’hygiène industrielle au Ministère du Travail sera chargée d’étudier les mesures à prendre pour protéger les enfants contre les dangers des éclairages intenses. VI. — Le Bureau international du travail sera chargé par les soins du Ministre du Travail de provoquer un accord international tendant à l’anonymat des enfants employés pour les prises de vues.