Cine-Journal (1926)

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7 Le loueur n’a pas accepté. Même à 1 30 francs pour 2.500 mètres de films de stock, il travaillerait à perte, comme nous aurons 1 occasion de le démontrer bientôt. Voilà donc un cinéma voué fatalement à la disparition, faute de films. S’il en trouve pendant quelque temps encore (et c’est probable) peut-on dire qu’il en trouvera toujours? Non, n est'ce pas? Faut-il s’en plaindre? Pas davantage, à notre avis. Mais que penser de ceux qui rêvent d’installer des cinémas permanents dans des bourgades de 800 âmes? Par contre, dans un temps proche on verra les cinémas ambulants reprendre toute leur activité d autrefois. Si paradoxal que cela semble, il est bien certain qu un cinéma ambulant fera des recettes suffisantes en une séance par mois là où un cinéma permanent en fait de lamentables chaque semaine. •k ** A la suite de l’article que nous avons publié la semaine dernière sur la hausse de la pellicule, article dans lequel nous disions que la France manquait de chimistes, volontairement peut-être, un de nos lecteurs nous adresse une vigoureuse protestation et nous demande des explications. Certes, ce ne sont pas les compétences techniques qui nous manquent, mais ce qui nous fait défaut, c est la manière de les employer. Quant à la façon d’étouffer les découvertes permettant d’utiliser, à des fins industrielles, les produits de notre sol, elle cause le plus grand tort à notre industrie. C’est l’histoire du carburant national. Et ça peut-être 1 ’ histoire de l’homme qui trouvera le moyen de fabriquer de la pellicule cinématographique en France, sans utilr ser autre chose que des produits tirés du sol français. Dans tout cela, l’argent joue un rôle considérable. Comment veut-on que les porteurs français de valeurs étrangères se laissent concurrencer par de nouvelles inventions? * ** Un jeune homme saute d’un train en marche sur le pont d’Asnières et se précipite dans la Seine. Les journaux écrivent: C’est pour le cinéma! Un individu grimjre le. long d’une maison du boulevard, on dit: C’est pour le cinéma! Un autre descend en auto l’escalier de la rue d Alsace. On dit encore : C’est pour le cinéma! Un quatrième traverse la place du Tertre, sur la corde raide à 1 5 mètres de hauteur. On dit toujours : C est pour le cinéma! Enfin, un cinquième, et dernier pour 1 instant, se jaromène sur les arêtes des toits de Notre-Dame. Toujours et toujours on dit: C’est pour le cinéma! Peut-être est'ce véridique? Cela prouve en tout cas que, dans l’opinion, le cinéma truquage et chiqué est bien mort. Ne nous en plaignons pas. Et attendons d’autres exploits : l’assaut de la colonne Vendôme ou du dôme du Sacré-Cœur, par exemple. * * * On a lu dans notre dernier numéro le texte du projet de réglementation de l’emploi des enfants au théâtre et au cinéma. L’article VI de la section B. dit que « le bureau international du travail sera chargé, par les soins du Ministre du Travail, de provoquer un accord international tendant à l’anonymat des enfants employés pour les prises de vues. » En langage clair, cela signifierait la mort sur les affiches de toutes nos jeunes vedettes françaises, tandis que les noms des jeunes vedettes d’outre-Atlantique pourraient continuer à attirer les foules. Nul n’ignore, en effet, que l’Amérique se désintéresse totalement des travaux de la Société des Nations, encore plus des labeurs du Bureau international du travail, que dirige M. Albert Thomas, aux appointements modestes de 300.000 francs'or par an! Un de ses vieux électeurs de Joinville-Champigny, nous a déclaré, il est vrai, que M. Albert Thomas valait bien cela... * On a appris il y a quelques mois la disparition soudaine de Pierre Benoit. Et voici que de jeunes artistes d’écran viennent de disparaître également. Le monde du cinéma connaît les mêmes sensations que le monde littéraire. Au domicile de M. Gabriel de Gravonne nous avons appris que celui-ci *était parti soudainement lundi soir. On s’est ému d’autre part de la dis FAUTEUILS & STRAPONTINS CHAISES DE LOGES RIDEAUX . DÉCORS, etc... Etablissements R. Gallay (Anciennement 33, Rue Lantiez, PARIS 17') 141, Rue de Vanves PARIS (14*) Tel : Vaugirard 07-07