Cine-Journal (1926)

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On nous communique la note suivante : Le contrat qui avait réuni il y a deux ans les Services de Location de l’Agence Générale Cinématographiques, des Cinématographes Phocéa et des Grandes Productions Cinématographiques arrivant à expiration le 31 août 1926, les Services de Location Réunis, organe de distribution des trois maisons précitées, sont dissous à cette date. La nouvelle organisation de location sera répartie de la façon suivante : Pour Paris et la Région Parisienne, l’agence de location des Cinématographes Phocéa et des Grandes Productions Cinématographiques est transférée, 14 bis, avenue Rachel, à partir du 1er septembre 1926. L’agence de Paris de l’Agence Générale Cinématographique continue à fonctionner, 8, avenue de Clichv. Pour la Province, sauf pour Lille, la distribution des films A.G.C. actuellement édités, G P.C. et Procéa continuera à être assurée par les agences actuelles. Jusqu’où peut aller l’imitation ? Contrairement à ce qu’on aurait pu/ croire, Grock poursuit son procès contre Pizani pour plagiat (?) d’un genre dont il revendique l’exclusivité.. Les premiers boulets ont été tirés la semaine dernière, au tribunal des Référés. Voici les faits: Le célèbre clown Adrien Wettech, dit « Grock », dont on n’a pas oublié* les succès au Palace, demandait la séquestration du film: « La Grande Amie », que va éditer incessamment la Société Cinématographique René Fernand. Dans ce film l’artiste de music-hall bien connu, « Pizani », parodie le sketch de « Grock » « Pourquoi? » Le créateur du genre, par l’organe de Maître Lenoir, avoué, faisait plaider qu’il s’agissait là, d’une véritable contrefaçon artistique et que l’interprétation de Pizani était de nature à lui porter préjudice d’autant plus que lui-même vient de tourner un film dans lequel, disait-il, il « s’efforçait de renoncer à son type et à ses moyens habituels. » En l’occurence, il s’agissait de la scène suivante : « Au cours d'une réception magnifique que donnent les usiniers, M. Hamster annonce aux invités: « Et, maintenant, après ces attractions, M. Pizani va nous donner sa fameuse imitation du célèbre clown Grock ». Et Pizani entrait en scène... Le Président a estimé ne pouvoir accorder la mesure particulièrement grave qui ltii était demandée, décidant que ce serait préjudicier du fonds même des débats, la juridiction compétente ayant seule qualité pour décider quelles sont les frontières permises de l’imitation et où commence la véritable contrefaçon qui implique un préjudice matériel et surtout une intention de porter atteinte à la réputaion d’autrui. Quelques-uns se demandent si les firmes éditrices, sont heureuses ou non du bruit fait autour de ce procès! Fernand et Haïk, autres parties en cause, sont d’ailleurs au mieux et traitent de nombreuses affaires en attendant que les susceptibilités de MM. Grock et Pizani soient aplanies... Et, chacun ira voir la scène incriminée maintenant. La maison Aubert, qui sort le film en France, s’en frotte les mains de joie.. En attendant, les avocats, en dehors de MM. Haïk et Fernand, ont fait citer MM. Jean Ivemm, Sée, Louis Aubert, Max de Rieu, Volterra, Sacha Guitry, Willemetz, Pierre Veber, André Dhal, et Rasimi. Voilà un procès bien parisien que nous ne manquerons pas de suivre attentivement. Essayer les objectifs extra-lamineux c’est les adopter Ils sont remboursés s’ils ne donnent pas satisfaction. «. — Etablissement! PIERRE POSTOLLEC, 66, rue de Rend), PARIS (X*) Téléphoné: NORD 11-52