Ciné-journal (1926)

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M. Edouard Herriot, ministre de l’Instruction Publique vient de prendre un arrêté instituant une commission chargée d’examiner les films d’enseignement. Elle comprend un certain nombre de fonctionnaires du corps pédagogique et un représentant de la Chambre Syndicale, non encore désigné. Rapprochons simplement cet arrêté de celui qui a été pris par M. Juillard, préfet de la Seine, le 31 décembre 1923, constituant une commission spéciale chargée de la réception des films d’enseignement. Cette commission préfectorale comprend: MM. Deville, J.-L. Breton, Chausse, Lalou, Matter, Riotor, Guillet, Florent, le Dr Commandon et Paul Kastor, secrétaire général de la Chambre Syndicale. * ** Pourquoi voici trois ans bientôt, a-t-on interdit la projection du film Cocaïne? Ou plutôt pourquoi a-t-on interdit de le projeter sous ce titre, qui fut changé en dernière heure, quand sur tous les murs de Paris on peut voir une abondante publicité faite à une pièce de théâtre intitulée, elle aussi, Cocaïne? Si le terme est de nature à troubler l’ordre public quand il s’agit d’un film, qui nous expliquera pourquoi il n’offre aucun danger quand il s’agit d’une pièce de théâtre? Pourquoi deux poids et deux mesures? ** Un directeur de cinéma nous écrit : « J’ai lu avec un vif intérêt l’article publié par Ciné-J ournal-Le Journal du Film sous le titre : La vérité toute nue. L’auteur déclare que par suite de chaque passage dans un appareil, le film subit une usure évaluée à 0 fr. 05 par mètre et qu’un programme ne devrait jamais être loué au dessous de 0 fr. 08 le mètre et par séance. Ce raisonnement peut mener loin. Et si l’on appliquait pareil tarif, je connais des centaines d’établissements qui fermeraient sur le champ. Est-ce cela que vous souhaitez? » Nous ne le souhaitons pas, mais nous craignons fort que cela arrive. Les loueurs ont trop longtemps travaillé à perte pour continuer indéfiniment. Tout a une fin, même Jes sottises. Les directeurs doivent payer leurs films à des prix normaux. Mais si les tarifs de location au mètre et à la séance les effraient, que ne réclament-ils la location au pourcentage? Il est vrai que les loueurs hésiteraient à confier leurs films à des cinémas dont les recettes atteignent à peine 500 fr. par semaine. L’heure est très grave pour la petite exploitation. Nous y reviendrons. *"* Les Mandchous se modernisent. On annonce, en effet, qu’une société vient de se constituer à Kharbine, en Mandchourie, avec le concours des personnalités russes et chinoises pour la réalisation des films et la construction de cinémas. Cette société porte le nom de « Kino-Stage » en chinois: « Chunhsi Ying hsi Kung-Su ». Elle projette pour la saison prochaine l’édification à Kharbine de deux cinémas de 1 .000 places. ** Nombreux sont les directeurs de cinémas qui ne payent pas leurs films à un prix convenable par suite de la surabondance de marchandise et de la concurrence que se font les loueurs. Mais il y a aussi des directeurs qui, dans le but de concurrencer leurs collègues, dépensent des sommes insensées pour s’assurer un film sensationnel. On nous a cité l’exemple d’un directeur de banlieue qui a mis 50.000 francs afin d’avoir la priorité d’une oeuvre célèbre. Ses recettes ont atteint le maximum, mais comme, ce maximum n’a été et ne pouvait être que de 25.000 fr. il a perdu la différence. Il cherche à s’en dédommager en prenant aujourd’hui des programmes à vil prix. GROUPES ÉLECTROGÈNES I DE SECOURS ET DE PROJECTION g SPÉCIAUX POUR CINÉMAS Moteurs pour toutes applications (essence, pétrole, huiles lourdes, gai pauvre) ~ 'il ,j jj Compteurs d’eau — Economiseurs d’eau = DISTRIBUTEURS D’ESSENCE “GEZ" | Société Anonyme au Capital de 12.990.000 de francs. Usines et Bureaux, 102, rue de Paria. SAINT-DENIS (Seine) g