Cine-Journal (1926)

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9 Il esl également l’inventeur du cinéorama, appareil à enregistrer et à projeter les vues animées panoramiques, et du synchronisme de l’image et de la musique dont il fit l’application dans son opéra-comiquq filmé « Le Comte de Griolet ». On doit à M. Grimoin-Sanson d’autres inventions, notamment celle des tissus liégés imperméables qui servirent pendant la guerre à confectionner les masques de nos soldats pour les défendre contre la morsure des gaz délétères. Il est titulaire de 4(‘> brevets d’invention dont le dernier, relatif aux pneumatiques en liège, pourrait bien révolutionner l’industrie du caoutchouc. M. Grimoin-Sanson est membre de la Société des Auteurs, Editeurs et Compositeurs de Musique depuis 47 ans. Il a écrit un curieux ouvrage intitulé: < Le Film de ma Vie ». En ce moment, il achève l’organisation de l'exposition rétrospective du cinéma au Conservatoire national des Arts et Métiers. Il en est conseiller technique et a fait don de sa merveilleuse collection à cet établissement. Le ruban rouge qu’on attache à sa boutonnière aujourd’hui est la juste récompense de ses travaux. Illllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll II Le Bouif Errant Sept heures quarante à la Gare de Lyon. Le rapide de Nice va partir. Auprès du fourgon de queue, un groupe d hommes s’empresse hissant, non 'sans peine, une nacelle d’aérostat, une enveloppe reconnaissable sous son filet, des câbles, une ancre, tous les appareils nécessaires à une ascension en sphérique. On s'informe et l’on apprend que l’aérostat n’est autre que le 900 m. c. que René Hervil, le sympathique metteur en scène, emporte avec lui pour tourner en Méditerranée plusieurs scènes de son film « Le Bouif Errant ». Lui-même est là donnant des ordres, un peu fébrile, cependant que le chargement se termine. Enfin la porte à glissières du fourgon se referme sur le précieux accessoire. Hervil, suivi de ses régisseurs, n’a que le temps de sauter sur le marchepied de la plus proche voiture tandis que les artistes de sa troupe, Tramel en tête, suivent la scène avec anxiété, la tête hors des portières. Puis le train se met en marche emportant vers la grande bleue le réalisateur et les artistes du prochain grand sérial des Etablissements L. Aubert. Le Maire de Dijon fait de la propagande française en Colombie — _ j Bogota, 26 août. — M. Gaston Gérard, maire de Dijon, vient de donner dans plusieurs villes importantes de Colombie une série de conférences de propagande française sur le tourisme, la gastronomie et les vins de France. Ces conférences agrémentées de la projection de films édités par les « Cinématographes Phocéa », ont été l’occasion de manifestations de sympathie à l’égard de la France, particulièrement à Bogota, Medellin et Barranquilla. Pour sa conférence faite le 8 courant, le gouvernement avait mis à la disposition du maire de Dijon le Grand-Théâtre Colon, un des plus beaux de 1 Amérique. A la conférence assistèrent S. E. le président de la République, plusieurs ministres, le corps diplomatique, les hautes autorités et les personnalités les plus marquantes de la société et des milieux industriels et commerciaux. imiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Les Bons Ouvriers du Film Français Etre doté d’une très grosse fortune et diriger un cinéma en province peut sembler une gageure à ceux qui connaissent les difficultés de notre métier. Tel n’est pas cependant l’avis de M. de Cbamprobert, directeur du Cinéma Cirque de Châlons-surMarne. M. de Champrobert aime le cinéma pour le cinéma, et depuis 25 ans il y consacre tous ses efforts. Ayant vu naître le cinéma en France, il veut que l’industrie cinématographique française conserve sa place dans le monde. C’est une sorte d’apôtre imposant le respect et l’admiration. A combien d’affaires cinématographiques ne s'estil pas intéressé ? Beaucoup qu’il a aidés l’ont oublié Mais M. de Champrobert sourit et déclare : « Que m’importe ! Je dépense et je me dépense pour une industrie et non pour des hommes ! » Fortes paroles dénotant un noble caractère. Passionné par les arts, la musique, la mécanique, les méthodes commerciales modernes, il est> parvenu à donner un brillant essor au Cinéma Cirque de Châlons-sur-Marne. Tâche ardue. Beaucoup l’avaient entreprise, mais y avaient bientôt renoncé, s’avouant vaincus.