Cine-Journal (1926)

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25 pétillante historiette, très entraînante et d’un ensemble frais et plaisant. Le scénario des Dcvoycs est extrêmement dramatique et se déroule dans un cadre toujours savamment approprié. La pièce de Jean Guitton était essentiellement cinématographique, car nous avons retrouvé dans son adaptation à l’écran, de l’action, des caractères et'des passions. Les interprètes jouent avec tout le grand talent qu’on leur connaît ; ils savent faire partager l’émotion qu’ils ressentent euxmêmes. On admirera le soin jaloux qui a présidé à l’exécution des moindres détails de la mise en scène L’élégance y voisine avec la somptuosité et la misère des bouges, tandis que. l’humour le plus franc lie heureusement les scènes tragiques et repose un instant. Les Dévoyés Ûà t un film absolument prenant, qui saisit habilement le spectateur dès le premier mètre, et l’entraîne, haletant, à travers des aventures qui passent du tragique à la plus excellente comédie. L’interprétation est très homogène ; on ne peut relever aucune invraisemblance et le cadre n’alourdit pas l’action. Les Dévoyés passeront bientôt sur nos écrans et ce sera pour les G. P. C. encore, un nouveau succès en province. » REGION DE BORDEAUX Bordeaux. — • Le Cinéma ( Mympia, g, Cours Clemenceau, établissement de i.3oo places, appartenant à la Société Gaumonl-Mélro-Goldwyn, a été détruit par un incendie. Le feu a pris naissance dans la partie de l’immeuble donnant sur la rue du I’alaisGallien. Le sinistre a pris rapidement de grandes proportions. Malgré la promptitude des secours, les flammes ont gagné la toiture de l’édifice, qui, eu dix minutes, s’est écroulée. L'immeuble, vers 8 h. 30, formait un immense brasier menaçant les maisons voisines. A 10 heures, les pompiers étaient maîtres du feu et noyaient les décombres. Les dégâts sont très importants. Il n’y a pas eu d’accident de personne. D’après l’enquête faite sur place par notre correspondant, nous pouvons dire que le feu a pris vers 7 h. 3/4 du soir. Un machiniste chargé d’ouvrir la porte des artistes donnant sur la rue du Palais Gallien, s’étant approché de la scène, aperçut une lueur. Croyant qu’une lampe avait été laissée allumée, il ouvre la porte et à ce moment de violentes flammes s'élancent. Voilà le point de départ de l’incendie, qui n’a donc rien à voir ni avec l’opérateur, ni avec la cabine, ni avec les films. Quelles sont les causes de l’incendie t 11 ne peut y en avoir que deux : ou un court-circuit, qui a couvé quelque temps avant de se déclarer (car il paraît (pie le courant était coupé dans tout le cinéma quand le machiniste est entré dans la salle), ou bien une cigarette jetée dans un coin de décor par un artiste ou un employé. Notre correspondant ajoute : « Comme vous le voyez rien ne permet de mettre en cause le cinéma proprement dit et les dangers qu’il peut représenter. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le commandant des pompiers : il ne peut y avoir aucun doute, le feu a 'bien pris sur la scène. Quand le rideau et l’écran ont pris feu, les flammes immenses provoquées par cet embrasement ont été appelées par une porte ouverte entre le plafond de la scène et le plafond de la salle. Les flammes se sont précipitées par cet appel d’air et ont immédiatement embrasé toute la charpente surchauffée par la température que nous avons eue ces jours-ci. En un quart d'heure tout le cinéma était en feu. Dans la salle il n’y avait absolument personne. » Il ne reste, à l’heure actuelle, de ce bel établissement que les murs et les couloirs d’accès. Limoges. — Monte Carlo, au Ciné Moka. Royan. — Poil de Carotte, au Trianon ; La Maternelle, au Pavillon de Foncillon. Roche-fort. — Pedrucho, à l’Olympia. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir % Le Poste-Double Aubert est le moins encombrant parce qu’il mesure en hauteur: * 1 m. 75, en largeur: 0 m. 65, et en longueur : 1 m. 10. £ 1 llllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllUIIIIUUlillUIIIIItlIlilllllllllllllllllllllllllllllllIII 1