Cine-Journal (1926)

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27 Film Français tiré du roman d’EîSiLE Zola, distribué1 par les Etablissements L. Aubert. Le comte Muffat, chambellan de l’impératrice des Français, s’éprend, au cours d'une représentation de La Blonde Vénus , au théâtre des Variétés, d’une belle fille sans talent, sortie de la plus vile prostitution, et qui triomphe chaque soir dans le rôle de Vénus : Nana. ' Malgré les conseils avertis de son meilleur ami, le comte de Vandeuvres, parisien sceptique et clubman distingué, Muffat, après avoir vainement tenté de faire de Nana une grande comédienne, donne à la prostituée d’hier le luxe écrasant d’une grande courtisane. Dans, le déc.or magnifique de l’hôtel offert par Muffat, Nana mène une existence absurde, gaspillant stupidement l’argent et les présents dont elle est comblée. Elle a pour greluchon, un collégien émancipé, Georges Hugon, neveu du comte de Vandeuvres, qui a voué à la jolie fille une tendresse jalouse et passionnée. Or, le comte de Vandeuvres redoutant pour son neveu trop jeune une liaison avec Nana, intervient et prie la courtisane de rompre avec l’adolescent. Mais Nana joue la stupeur : « On ose la soupçonner de vilaines choses ... Georges Hugon est pour elle un frère ». Aussi bien, sans barguigner, conte-t-elle à Vandeuvres combien elle préfère un homme à un enfant, en lui sautant au cou. Vandeuvres n’hésitera pas â trahir l’amitié au profit d’un fille dont son parisianisme devrait l’éloigner. bans discrétion, il affiche sa passion, donne à une pouliche de son écurie le nom de Nana et se pose nettement en rival de Muffat. Mais, pour ravir Nana à son généreux protecteur, il faut des ressources quasi inépuisables. Vandeuvres demandera a de louches combinaisons l’or qui lui manque. Le jour du grand prix il ordonne à son jockey de tirer son cheval Lusignan qui est le favori. Un bookmaker, homme de paille, prendra pour le compte de Vandeuvres, à une cote élevée les paris nombreux que les joueurs ne manqueront pas de faire sur le favori. Malheureusement pour lui, Vandeuvres s’abstient de renseigner le bookmaker sur les chances de l’outsider Nana. Le bookmaker, ruiné par la victoire de la pouliche, dénonce aux membres du Cercle impérial la combinaison de Vandeuvres. Celui-ci, devant des accusations précises, avoue. Ses amis lui tournent le dos. Muffat qui assiste à la scène, du haut de la tribune impériale, triomphe. Déshonoré pour l’amour de Nana, Vandeuvres voit sa maîtresse le quitter avec mépijjs. Le lendemain matin, Nana, au sortir du bain, marivaude pendant sa toilette avec Georges Hugon, elle accueille fort mal Vandeuvres désespéré et qui lui propose de l’épouser. Vandeuvres sorti, elle crible de railleries le jeune Georges qui lui fait les mêmes propositions, et, (lui signifie son congé. Pendant ce temps, dans le vestibule, le comte Muffat, en grand uniforme de chambellan, car il déjeune aux Tuileries, croise Vandeuvres qui descend de chez Nana. Vandeuvres supplie son ancien ami de quitter la misérable fille qui le bafoue : « C’est pour elle que je me suis déshonoré, dit-il, à cause d’elle que je vais aller me tuer ». Après une brutale altercation, Vandeuvres comprend que le comte Muffat n’est pas dupe de sa passion, et, silencieusement, les deux rivaux se serrent la main pour la dernière fois. Muffat pénètre dans la salle de bain de Nana au moment où la camériste vient de faire disparaître Georges dans le cabinet des robes. Nana s’amuse follement de voir son ami dans son habit.de cour, par plaisanterie elle lui lance des bonbons, l’obligeant à faire le beau, à japper comme un chien, heureuse d’humilier l’homme et le haut dignitaire de ses caprices de fille. Mais un bruit de chute dans le cabinet des robes, fait sursauter les amants. Muffat se précipite et se heurte au corps étendu de Georges Hugon qui vient de se frapper au cœur avec les ciseaux de Nana. La Soufflerie AUBERT n’est pas un luxe inutile. C’est une garantie contre tout danger d’incendie. N