Cine-Journal (1926)

9 gués, fonctionnant dans les cafés, débits, estaminets, hôtels et autres établissements publics ; Des règlements d’administration publique fixeront les maxima et détermineront les modalités d’assiette et de perception de ces taxes, les exonérations ainsi que les dégrèvements autorisés pour les petites cotes et pour les charges de famille. Ils pourront, pour une même taxe, prévoir plusieurs modes d’assiette et de perception, entre lesquels les communes auront le choix. Lorsque les taxes inscrites sur la liste ci-dessus seront en addition à des contributions d’Etat, elles seront soumises aux règles applicables à ces contributions, et leurs tarifs ne pourront dépasser 25 p. 100 des taxes perçues pour le compte de l’Etat. Les maximas établis en vertu de l’ensemble des alinéas précédents ne pourront être dépassés qu’à titre exceptionnel ; les délibérations des conseils municipaux seront, dans ce cas, soumises à l’approbation par décret rendu en Conseil d’Etat. A titre transitoire, les communes qui ont été précédemment autorisées à percevoir des taxes ne figurant pas sur la liste ci-dessus ou des taxes supérieures aux maxima susvisés continueront à bénéficier des autorisations antérieurement données. TITRE 11 TAXES DÉPARTEMENTALES Art. 4. — Les départements peuvent établir par délibération du conseil général, approuvée par décret, des taxes départementales semblables aux taxes énumérées à l’article i6' de la présente loi, à l’exception de celles figurant aux n08 11 et 16 du n(ême article, et les percevoir suivant les mêmes modalités dans les limites de maxima qui seront de la moitié des maxima des taxes communales Toutefois, dans un même département, une taxe choisie, à la fois par le département et par une ou plusieurs communes 11e pourra être établie d’après des modalités différentes d’assiette et de perception. En cas de désaccord entre la taxe départementale et la taxe communale, les communes devront adopter les modalités de la taxe départementale. Les maxima ne pourront être dépassés qu’à titre exceptionnel ; les délibérations du conseil général seront, dans ce cas, soumises à l’approbation par décret rendu en Conseil d’Etat. HlllllllllllllllMIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIllIIIIIIIMllHIIIIIIIIINIIIHIlUllllUIllllllllIUllHllill Informations Communiqués M. Marcel Mandiez est rentré de Semur où il a tourné les extérieurs de son film tragi-comique <c La Tournée Farigoul », qui sera édité en France par Super-Film. * ** Rappelons que les Etablissements R. Weil (Super Film) présenteront mardi prochain, 7 septembre, à 14 h. 30, à l’Artistic, Le Chemin de la Gloire, film français, et deux films comiques : T oujours en retard, avec Monty Banks et Train de Luxe, avec Picratt. * ** Gaston Roudès réalisera prochainement Le Dédale, d’après l’œuvre de Paul Hervieu. C’est très vraisemblablement Super-Film qui éditera ce film. * ** Le prochain film de Picratt, que présentera Super-Film, est intitulé Le Ciné-Roman de Picratt. C’est une charge à fond, mais très spirituelle, contre tous les trucs en honneur dans les films à épisodes. Le Ciné-Roman de Picratt comportera plusieurs chapitres naturellement, cinq, nous dit-on, mais ils seront courts, très courts, puisque dans son entier le film ne mesurera que 600 mètres. * ** On peut rater son prix de conservatoire et avoir quelque talent à... l’écran. A preuve : Mme Dagmar-Gérard, qui dans La 1 erre qui meurt, incarne la trop coquette Félicité. Quelle plaisante et robuste fille! Et qu’elle a du charme sous la coiffe vendéenne ! La Terre qui meurt sera édité en France par SuperFilm. En marge de l’histoire du Cinématographe par Georges MELIES (Suite) Quelle fut ma propre carrière et ma part dans la cinématographie ? Ce serait trop long à raconter. J’abrégerai donc. Passons sur les difficultés du début dont j’ai déjà parlé. Je commençai naturellement, comme tout le monde, en cinématographiant les sujets les plus simples, uniquement pour m’assurer du bon fonctionnement du matériel. A cette époque, d’ailleurs, la vue de l’animation d’une rue, l’arrivée d’un train, des vagues déferlant sur un rocher, des herbes brûlant dans un champ suffisaient à étonner le public et à satisfaire sa curiosité. Puis vinrent les petits sujets comiques, joués, non par des acteurs (ces messieurs nous méprisaient profondément alors) mais par des amis ou connaissances ou par les employés de la maison. Ce fut le temps de L’Arroseur, des Colleurs d’Affiches, de La Leçon de Bicyclette, et des Scènes de Chambrée. Le hasard me fit trouver le truc de substitution par arrêt de l’appareil (le mien s’était fortuitement