Cine-Journal (1926)

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22 teur, chaque bande repose dans une cannelure dont la partie inférieure est percée à intervalles réguliers de trous, communiquant, par l’intermédiaire du corps du tambour et de son son axe creux, avec une chambre à vide. Le tambour, qui mesure 2 mètres de diamètre, et 16 centimètres de largeur, pèse à peu près 500 kilos. 11 est mû par un moteur électrique de huit chevaux qui lui communique une vitesse de 100 à 1.000 tours par minute. Dispositif optique. — Le film se déplaçant d’un mouvement continu (en faisant corps avec le tambour), il faut que chaque image suive le film dans son mouvement. Le principe du dispositif compensateur adopté ici est tel que l’objectif se déplace avec une vitesse égale à celle de la pellicule, de manière que l'image suive (sensiblement) la pellicule. Le principe est réalisé au moyen de deux couronnes de 40 objectifs chacune, maintenues par deux disques de 40 cm. de diamètre, dont le mouvement est lié à celui du tambour de façon à réaliser la condition énoncée ; dans chaque couronne les objectifs viennent successivement impressionner les images élémentaires sur la bande correspondante. Ces disques font, a pleine vitesse, 7.500 tours à la minute. Ils tournent dans des carters ne laissant les objectifs découverts que pendant la partie fie leur circuit où les images qu’ils forment sont utilisées Un dispositif obturateur électro-magnétique découvre la fenêtre pendant une révloution complète du tambour, il faut environ 20 minutes pour arriver à la vitesse maxima. secondes, qu’il nous suffise de citer seulement deux genres, d’appareils qui permettent d’impressionner 250-500 images à la seconde, et ceci sur de grandes longueurs de film. Un appareil qui permet de prendre jusqu’à 500 vues à la seconde est celui appelé en allemand « Zcitlupc » (amplificateur de temps), inventé par le Dr Lchmann et construit par Brneniann. C’est une sorte de cinématographe, à mouvement continu, dans lequel la compensation du déplacement de la pellicule est faite par un tambour rotatif, muni de miroirs parallèles à son axe. Nous avons donné, il y a quelques années, une description de cet appareil (Sc. et Ind. Phot. IQ23, suppl. p 64. Ier Juin 1923), et avons publié dans la même revue (1924, suppl. p. 6i et 64 et 74-77, i<,r Juin et i°r Juillet >924) la traduction d’un travail mathématique du DT Klughardt, lequel a analysé à fond les possibilités permises par ce dispositif de compensation optique. L’appareil ci-dessus est encore trop encombrant pour les usages courants. En effet, il occupe un volume de 1/3 de mètre cube environ, et il faut deux hommes pour le transporter au moyen de brancards. Dès que nous nous contentons d’une vitesse de 250 vues à la seconde, nous arrivons à des appareils transportables. Qu’il nous suffise de citer parmi les appareils français le G.V. de Dcbrie , l’appareil extra rapide de Nogucs et enfin celui des Etablissements Continsousa. Ces trois appareils donnent des résultats techniquement parfaits et la fixité des films est au moins égale à celle des négatifs obtenus à la vitesse de 16-20 images à la seconde. Les renseignements ci-dessus nous montrent suffisamment que ces cinématographes extra-rapides ne sont pas des appareils pour l’usage courant. De plus, chose sur laquelle nous désirons attirer l’attention de nos lecteurs, ces appareils ne permettent d’impressionner qu’une longueur de film assez réduite, par exemple, avec l’appareil ci-dessus, environ 6 mètres de film, longueur qui constitue la périphérie du tambour de 2 mètres de diamètre. Quant à l’affirmation relative aux appareils usuels, lesquels, selon le rédacteur du télégramme, ne permettraient pas de prendre plus de 16 images à la Florine ou la fée du Valois Voici ce qu'on lit dans une chronique du temps: « Je n’ai jamais approuvé l’opinion de Thucidide, qui estimoit qu’entre les femmes celle-là est la plus méritante, de qui l’on parloit le moins, soit en bien, soit en mal: pensant que le nom de la femme d’honneur doive estre tenu enfermé, comme le corps, et ne passer jamais les portes de la maison. La Soufflerie AUBERT n’est pas un luxe inutile. C’est une garantie contre tout danger d’incendie.