Cine-Journal (1926)

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6 Ne permettons plus que les journaux quotidiens écrivent : « Les scénarios de cinéma sont généralement grotesques et ridicules » quand on lit dans ces mêmes journaux le récit de la stupide mise en scène qui a accompagné la reconstitution du crime de Guyot. Ne parlons pas des photos publiées — surtout de celle représentant le sourire du Docteur Paul, dans le cimetière, après l’autopsie de la victime — elles sont tout simplement indignes d’un pays civilisé. Henri Baudin a failli aller en prison sous l’inculpation de vagabondage. Dans son costume de chemineau, hirsute, sale, déguenillé, il s’était endormi, l’autre jour, accablé par la chaleur, sur le talus d’une route, aux environs de Mantes. Vinrent à passer deux gendarmes qui le réveillèrent et lui demandèrent ses papiers. Henri Baudin n’en avait pas. — Allez, ouste ! suivez-nous ! Baudin protesta. Et il fallut l’intervention de George Monca et de Maurice Kéroul pour que la liberté fut rendue au principal interprète du film qu’ils tournent en ce moment d’après la pièce de Jean Richepin. Les gendarmes, bons enfants, consentirent même, par la suite, à figurer dans une scène de plein air. — Nous voilà vedettes ! dit le brigadier. — Brigadier, répondit Pandore, Brigadier vous avez raison !... * ** Dans sa réunion du 1 6 août dernier, la Fédération des Directeurs de spectacles du Sud-Est a rejeté la clause de garantie votée par la section des Distributeurs de la Chambre Syndicale, le 29 juillet, et concernant les contrats de location de films. La Fédération n’admet pas « qu’une maison de location vienne s’ingérer dans les établissements pour contrôler les places dont seul le directeur est juge d’augmenter ou de diminuer les prix suivant la valeur, l’importance de son spectacle et l’importance de ses frais généraux. » Pourquoi nos amis lyonnais sont-ils aussi inquiets? La décision de la Section des Distributeurs que l’on connait ne dit rien qui soit susceptible d’être interprété comme une ingérence ou un contrôle. * ** Tous nos chroniqueurs cinématographiques se frottent les mains de la nouvelle arrestation, suivie d’une nouvelle mise en liberté, d’André Himmelfarb, dit André Himmel. Ça va leur fournir de la bonne copie pendant cette période de vacances. Que nos lecteurs sachent bien qu’ils ne trouveront pas dans ces colonnes le récit archi-connu de la fondatiton en I 920 du trust cinématographique franco-américain, avec les noms de tous les hommes politiques qui s’étaient1 intéressés à cette affaire. 1 .aissons les morts à leurs tombeaux. * ■** Le gouvernement des Etats-Unis, télégraphie-t-on de NewYork, a décidé, pour l’instruction des générations futures, de créer un bureau d’archives, composé de vingt caves, qui pourront contenir mille rouleaux cinématographiques représentant les événements les plus considérables de notre époque. Essayer les objectifs extra-lumineux s \ ^ O c’est les adopter Ils sont remboursés s’ils ne donnent pas satisfaction. Etablissements PIERRE POSÏOLLEC, 66, rue de Bond), PARIS (V) Téléphone : BORD wirmnastacsasssssasssssssassaessasssassstessfsesesaxsisssssssaesssssssssssssssssssssss RD 61*52