Cine-Journal (1926)

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Les divers règlements de sécurité imposés en France aux salles de spectacle cinématographique sont draconiens, dites-vous ? Sans doute, mais ne vous en plaignez pas. Ces règlements, c’est votre sauvegarde. Croyez-vous, par exemple, que si l’Irlande avait été dotée de règlements semblables et que, surtout, si les autorités avaient tenu la main à leur stricte observation, on aurait eu à déplorer des morts et des blessés dans l’incendie du Cinéma-Théâtre de Drumcollogher ? Au fait, était-ce vraiment un cinéma-théâtre, digne de ce noms?... La salle, très exigüe, d’une contenance de 200 places, était située au deuxième étage d’un immeuble dont le rezde-chaussée était occupé par un garage. On y accédait par un escalier de meunier. Aucun dégagement, aucune sortie de secours, aucune mesure de protection élémentaire contre les dangers d’incendie. Nous irons même plus loin et nous dirons que l’incendie qui a éclaté est un incendie criminel. Songez, en effet, que l’appareil à projection, placé au centre de la salle, n’était pas isolé des spectateurs. Les films sortis de leur boîte de métal avaient été placés sur une table à environ trois mètres de l’appareil. Enfin, une bougie, que rien ne protégeait, avait été allumée à l’extrémité de cette table. Il est arrivé ce qui devait fatalement arriver : un spectateur a renversé la bougie sur une bobine de film; la panique s est emparé de l’assistance; les hommes ont piétiné les femmes et les enfants; l’escalier s’est écroulé. Bref, le bilan de la catastrophe se solde par 47 morts et 1 1 blessés. Le directeur et l’opérateur ne méritent-ils pas vingt ans de prison? Et le maire de Drumcollogher, si c’est à lui qu’in combe la police des spectacles, n’aurait-il pas dû être destitué sur le champ? * ** Presque tous les directeurs de cinémas se sont décidés à augmenter le prix de leurs places. Mais beaucoup se demandent dans quelle proportion îas doivent le faire. Le moyen le plus simple n’est-il pas de multiplier par 6 les prix d’avant-guerre? Autrement dit : une place affichée 0 fr. 50 en 1914 devrait être vendue 3 fr. en 1926. C’est d’ailleurs un minimum. Voyez, en effet, un cinéma d’actualités du boulevard dont l’entrée coûtait 0 fr. 25 avant guerre. Aujourd’hui, c’est 2 fr. Et la salle est comble à chaque séance. * * * D’Angora on annonce que le gouvernement prépare un projet de loi obligeant les directeurs de cinémas à incorporer au moins 20 % de films: nationaux dans leurs programmes. Mais où donc les 1 urcs, jeunes ou vieux, iront-ils chercher des films nationaux ? La mesure est bien prématurée, il nous semble. Elle équivaudrait à une fermeture pure et simple des cinémas. ** Dans Le Bouif errant, que réalise René Hervil (scénalio de Maurice de Marsan d’après un roman de La Fouchardière et Celval) , l’infortuné 1 ramel, qui personnifie le Bouif, doit être à certain moment transformé en momie. Pour arriver à ce résultat peu banal, le Dr Galicari l’a enfermé dans un tube de verre qui tourne à grande vitesse; quand on réalisa cette scène... on ne songea pas une seconde à l’effet qu elle allait produire sur le sympathique artiste, qui venait précisément de déjeuner; et cet effet fut aussi rapide que violent: le pauvre Tramel, la tête UN BON PAUTEU IL. ▼aut un BON FILM LONGATTE Frères MANUFACTURE DE SIÈCLES DR THÉÂTRE & DE CINÉMA RIDEAUX — DÉCORS DE SCÈNE 4, Rue Traversière, 9b;% 11-13, Rue de Saint-Cloud, à BILLANCOURT Téléphone : AUTEUIL 38-37 — Métro : Porte d'Auteuil