Cine-Journal (1926)

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25 plus de 800 places, resteront sur le carreau. Il faut donc qu’ils agissent sans perdre un instant. Nous en sommes au dernier quart d’heure. Mais, tout en examinant le moyen de majorer le prix de leurs places, peut-être pourraient-ils prendre certaines dispositions pour limiter la hausse du prix de leurs films. Et le meilleur moyen d’y arriver serait d’abord — avant tout — de revenir à une plus saine appréciation du goût du public et de limiter le métrage de leurs programmes. Savez-vous, amis lecteurs, que beaucoup d’entre vous finissent par lasser leur clientèle en lui faisant absorber des spectacles de près de 6.000 mètres dont la longueur et la monotonie assomment littéralement le spectateur le plus bienveillant. Depuis quelques semaines, nous faisons une tournée en province, comme tout le monde, n’est-ce pas, pour employer nos vacances utilement. Maintes fois, au hasard de nos étapes, nous nous sommes arrêtés au cinéma de la localité et nous avouons que nous en sommes sortis navrés du spectacle donné au public, désolés des réflexions entendues autour de nous, lesquelles, neuf fois sur dix, étaient provoquées par la longueur du spectacle. » Puisse noire excellent confrère être entendu! Par contre, Cinéma-Spectacles (Marseille) ne voit pas les choses de cette façon. M. Maurice Cammagc écrit : « Une notp parue dans les journaux corporatifs nous fait connaître que, dans une récente réunion, la Chambre Syndicale française de la Cinématographie (section des Distributeurs) a décidé de faire figurer sur les contrats entre loueurs et exploitants, la mention suivante : « ( es prix de location de films seront modifiés suivant les accords qui interviendront entre les sections de la Cha mbre syndicale, accords relatifs à toute révision de prix nécessitée par la situation économique. » C est clair! Et voilà une résolution qui soulèvera, sans nul doute, bien des commentaires passionnés et se heur tera — je le présume — à une violenté opposition de la part de ceux qui en sont, en quelque sorte, les victimes : je veux parler des exploitànts... Il est toujours délicat, en effet, de faire figurer dans un contrat quelconque, une clause de sauvegarde, qui nuit a la solidité de l’engagement pris, et laisse le champ libre aux chicanes et aux litiges. Vouloir introduire une telle clause dans tous les traités passés entre loueurs et directeurs de salles paraîtra grandement préjudiciable à bon nombre de ces derniers. Ils objecteront que, par ce nouveau mode de transaction, l’exploitant se trouvera toujours lié et engagé vis-àvis du loueur, tandis que la moindre augmentation de prix subie par la pellicule ou tout autre chose, donnera au distributeur la faculté de rompre le contrat et de conclure — grâce à la même marchandise, un nouveau marché plus avantageux avec — par exemple — le concurrent direct du premier client. » N'esi-ce pas prêter gratuitement de bien noirs desseins aux maisons de films? Mais voyons, quand en raison de la hausse constante de toutes choses, le directeur de cinéma augmente ses places du jour au lendemain, sera-t-il interdit au loueur de fourmises films au taux correspondant à celui de la cherté de la vie? Peut-on, sans honte, lui demander de conserver des tarifs datant de l'époque lointaine, mais heureuse, où le kilogramme de pain coulait 0 fr. 35 et la paire de chaussures 1 7 francs ? » Qu'on exige alors, des fabricants de la pellicule à 0 fr. 45 le mètre... Non, ce ne serait pas sérieux. Les loueurs sont des commerçants et non pas des mystiques. fis n'ont Ixas encore fait — que nous sachions — vœu de pauvreté et d'abnégation, bien que ce ne soit pas de leur côté que l'on trouve le plus grand nombre d'autos. Quant à la décision de la Chambre syndicale elle n'a rien d' incendiaire. Le bon sens1 l'a dictée. On peut même dire qu'il était difficile de pousser plus avant l'esprit de bienveillance cl de conciliation. Voilà, en effet, des fournisseurs rares de leur espèce — qui tiennent à se mettre d'accord avec leurs clients avant d édicter de nouveaux prix. Nous aimerions .savoir si les négociants en café du Havre, par exempte, agissent ainsi? M. Maurice dommage, poursuivant son idée, ajoute : « Un confrère n affirmait-il pas tranquillement que si les conditions de location des films allaient s’alourdissant, plus de 1 .000 cinémas français se verraient contraints de fermer leurs portes, car le prix des places dans les cinémas de petite et moyenne importances n’est pas, quoiqu’on f IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHfl|IIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIimiil|llllllllllimilMIIII!M!llllllllllli Le Poste-Double Aubert est le moins encombrant parce qu’il mesure en hauteur: 1 m. 75, en largeur: 0 m. 65, et en longueur : 1 m. 10. m iiiiiiiiimiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiuiumiiiJiiuiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii /