Cine-Journal (1926)

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27 puisse en dire, élastique à volonté. De la sorte, ajoute le même confrère, seuls les établissements d’au moins 800 places pourront tenir le coup et offrir hebdomadairement 2 ou 3 kilomètres de pellicule à leur bon public. Mais ce cinégraphiste oublie de dire une chose, à laquelle il faut bien pourtant accorder quelque importance, c’est celle-ci : quand fonctionneront seulement en France les cinémas d’au moins 800 places, ce sera — conséquence quasi-automatique — la ruine de tous les loueurs, l’interruption brusque de la production, bref l’arrêt complet de tout mouvement cinématographique dans le pays. Aucun iîiembre de la corporation n’est, en effet, sans savoir que le prix de revient d’une bande ne se trouve pas récupéré lors des plus longues exclusivités, ni même par le fruit des grosses locations dans les établissements de première et seconde zone. Non ! Ce n’est que plusieurs mois après sa sortie, quand il passe dans les petites sa lies, que le film est enfin amorti et qu’il commence à rapporter un juste bénéfice au loueur ou à l'éditeur. Il est maintenant facile de conclure : ce sont les modestes cinémas de quartier, les établissements des petites localités, les salles de moins de 800 places qui permettent aux entreprises de production et de distribution des films de subsister et de prospérer. » Non, non, non et non, cher Confrère. Autrefois, les petites locations dans les petits établissements faisaient le bénéfice du loueur, parce que les copies duraient plus longtemps. Mais aujourd'hui qu elles sont « bouzillées » après vingt locations, d n en est plus de même. Et tirer de nouvelles copies pour confectionner des programmes à 130 ou 200 francs c'est de l'hyperfolie. Nous ne souhaitons pas la mort des cinémas modestes. M ais nous répéterons ce que nous avons déjà dit : le cinéma modeste se sauvera lui-même s'il consent à payer ses films au prix de ses trois musiciens d' orchestre et par séance. Nous ne sortirons pas de là. 1884; Protection contre les forains et les cirques; Défense de la production et de l’exploitation. DIRECTEURS, AIDEZ-NOUS U Pour assurer le fonctionnement de la Caisse de Défense, nous adressons un pressant appel à MM. les Directeurs et les prions de bien vouloir effectuer le paiement de 1 % sur le montant de toutes leurs factures, des programmes et de la publicité, du 1er octobre au 31 décembre. Le montant de cette contribution sera réparti entre : La Caisse centrale de Défense du Cinéma; La Chambre Syndicale Française de la Cinématographie; Les organisations syndicales régionales. Elle permettra d’intensifier les campagnes nécessaires à la réussite des nombreuses revendications corporatives. (Communiqué par M. Léon Brézillon, pour le Comité de Défense et de Propagande) . COMITE DE DEFENSE ET DE PROPAGANDE DE L’INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE NOTKE PROGRAMME Egalité fiscale (droits des pauvres, taxes municipales) ; Statut du Cinéma; Révision et amendements à la loi de Metteur en scène, artistes, opérateurs qui achèvent en ce moment de tourner « Le Chemineau « (Film G. P. C.), De gauche à droite : François Thévenet (régisseur), Enzo Riccioni (opérateur), George Monca (metteur en scène), Denise Lorys (rôle de la Toinette), Charley Sov (rôle de Maître Pierre), Paul Fromet (régisseur), Henri Baudin (rôle du Chemineau), J. F. Martial et Mévisto. La Soufflerie AUBERT n’est pas un luxe inutile. C’est une garantie contre tout danger d’incendie.