Cine-Journal (1926)

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20" ANNEE. — N° 891 Le Numéro : 2 Francs 24 Septembre 1926 CINE tJOURNAL aumaldiL i i TTC REVUE HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS CINEMATOGRAPHIQUES Rédaction et Administration 30, Ru. Bergère, PARIS. Tel. Gut. 61-54 Rédacteur en Chef : L. DRUHOT ABONNEMENTS ANNUELS FRANCE 70 fr.; ETRANGER 100 fr. VEILLE DE CONGRÈS A l’heure où paraîtront ces lignes, nous serons à quelques jours du Congrès organisé par l’Institut de coopération intellectuelle international, sous les auspices et à la demande de la Société des Nations. Vous en connaissez le programme qui, à quelques variantes près, se rattache à celui de toutes ces grandes assises. En dehors de deux ou trois grandes séances de pur apparat et des travaux des commissions qui représentent le seul effort de cette assemblée cinématographique, nous promènerons les délégués des nations dans les lieux les plus propres à leur faire goûter la grandeur française — au moins celle du passé, puisqu’un petit voyage à Versailles a justement été prévu. Et je ne trouve point, cela ridicule. Nous avons, en effet, tout intérêt à présenter aux metteurs en scène étrangers les sites et les monuments dans lesquels s’exprime la grâce ou la puissance de notre race. Ce n’est pas faire injure à nos amis et confrères d’Outre-Rhin, par exemple, que de leur rappeler certaines erreurs, certaines incompréhensions dans quelques-unes de leurs réalisations pseudo-historiques... lorsqu’il leur a paru piquant d’évoquer notre dix-huitième siècje. La Du Barry est encore présente à nos mémoires. Il est à souhaiter que devant les grâces mélancoliques de Trianon, nos visiteurs ressentent directement, artistiquement, cette élégance si française par la mesure et l’intelligente composition qui y présidèrent. Un pavillon, un escalier, une corniche, un tableau, un meuble, un coin de parc, une statue contemplés dans leur cadre réel éveillent des sentiments beaucoup plus précis que tout le fatras compilatoire du meilleur privat-docent. Cela s’appelle vraiment toucher du doigt la beauté d’un pays, d’un style, d’ un siècle, et n’est-ce pas la bonne école du metteur en scène que de voir trois marches de marbre rose pour comprendre une Pompadour ? Je veux croire que nos distingués délégués seront sensibles à ces leçons et à ces charmes qui les reposeront des rapports innombrables, nourriture essentielle mais indigeste de tous les Congrès. Car il y aura, dans ce genre, une grosse besogne, accomplie avec une louable conscience, par ses spécialistes érudits « de omm re scibili )) dans la matière cinématographique. Il ne faut pas trop médire de ces documents, sans doute ingrats à écouter, mais somme toute utiles à consulter, lorsqu’on veut se faire une opinion impartiale sur un point de doctrine. Ces textes ne sont pas pur verbiage. Ils nous apportent des chiffres, des statistiques dont nos techniciens doivent profiter et qui marqueront à notre industrie des limites, des capacités nouvelles. Ce travail, dont j’ai déjà vu quelques échantillons, a été très remarquablement mis au point en