Ciné-journal (1926)

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6 4NMM La France Théâtrale, grand journal hebdomadaire d’informations artistiques, a une rubrique cinématographique qui s’intitule pompeusement : « La France Cinématographique ». Dans le numéro du 2 1 août dernier, on nous apprend que « Tétagraph » a présenté une comédie dramatique sportive. « Tétagraph »... Ké k’cé qu’ça ?... C’est peut-être une coquille ? Il doit s’agir de l’estimable firme appelée Vitagraph. Mais voici qui est mieux : dans la colonne des Echos on ht : « M. Louis Aubert, le grand éditeur français bien connu, vient d’être nommé membre de la Chambre Syndicale de la cinématographie française. Meilleur choix ne pouvait .être fait. » Voilà qui réjouira certainement l'actif et sympathique président de la Chambre Syndicale. Les touristes qui, l’autre jour, gagnaient Mantes par Véteuil purent voir sur la route un étrange cortège. Chantant à tue-tête, et raclant de l’archet, un violoneux, qui ressemblait à Henri Baudin comme un frère, conduisait une noce de village. C’étaient les épousailles de la fille de Maître Pierre, Aline, qu’incarnait la charmante Régine Bouet, aux côtés d’E. Rivero. Suivaient Denise Lorys, Charley Sov, Ady Cresso, Martial, puis vingt couples de villageois authentiques habitant le bourg et qui jouaient avec un naturel admirable. L’un d’eux faisait preuve de véritables dons comiques. Monca et Kéroul s’enquirent de la personnalité de ce comédien-né. — Il est d’une drôlerie irrésistible. C’est sûrement un comédien retiré de la scène, dit Monca, tandis qu’un dernier jeu de scène attirait à l’amateur un succès de fou rire. — Lui, répartit le maire du village en le désignant, mais c’est notre fossoyeur! Et le plus drôle, c’est que c’était vrai. Afin de concilier les intérêts de tout le monde dans dans la question assez délicate de la vérification des cabines, ne pourrait-on pas faire visiter les appa un inspecteur que désignerait spécialement la Commission d’arbitrage de la Chambre Syndicale, chaque fois que cela serait reconnu nécessaire. Beaucoup de directeurs de cinémas ne veulent pas se résoudre, en effet, à recevoir d’un bout de l’année à l’autre la visite d’un inspecteur de cabines. Ils déclarent : « Nous sommes maîtres chez nous et nous savons ce que nous avons à faire. » Néanmoins, en cas de conflit avec une maison de films et pour un objet bien déterminé, ces mêmes directeurs consentiraient à laisser visiter leurs cabines, après décision de la Commission d’arbitrage. Une vacation serait allouée à l’inspecteur pour chaque visite ainsi faite. Ce projet, qui est à étudier, ne paraît pas mauvais. Il aurait surtout le grand mérite de faire taire les susceptibilités. ' "k'-k On a souvent fait le procès du block-booking. Et, si l’on en parle encore quelquefois, c’est pour le comparer Essayer les objectifs extra-lnmineux c’est les adopter Ils sont remboursés s’ils ne donnent pas satisfaction. Etablissements PIERRE EOSTOLLEC, 66, rue de Bondy, PAfHS (X*) téléphone : NORD 67-52