Cine-Journal (1926)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

7 à la langue d’Esope, tantôt le meilleur, tantôt le plus mauvais de ce qui existe au monde. Dans cette affaire de programmation à long terme qu’est le block-booking, nous ne croyons pas qu’il faille condamner le système sans appel. Et là encore la vertu se tient dans un juste milieu. On peut prendre des engagements à longue échéance; mais on doit en même temps garder une place dans ses programmes pour le film sensationnel, qui peut tomber sur le marché comme un bolide. Et si ce bolide ne tombe pas, il sera très facile de garnir la place réservée avec une réédition d’un bon film français. k k * 7 heures du soir. Angle du Boulevard de Belleville et du Faubourg du Temple, ouvriers, ouvrières font cercle autour d’un chanteur populaire qu’accompagnent un banjoïste et un accordéoniste. C’est la chanson de Nana, qu’a inspirée le film fameux. Elle est vendue 50 centimes avec une dédicace de Jean Angelo et son portrait. On se l’arrache. D’autant plus que le chanteur, en faisont son boniment, prend soin d’ajouter : Jean Angelo, Mesdames et Mesdemoiselles, plus bel homme que Rudolph Valentino!... Popularité de la rue, certes, mais c’est de la popularité de la rue qu’est faite la gloire. * k k La Griffe Cinématographique publie cette « notation » : « Et puis — ne faut-il pas l’avouer? — le cinéma international n’est-il pas un peu beaucoup, l’esclave de la finance internationale? « Ce qui revient à dire que nous n’avons rien de bon à attendre d’un tel régime. « Le jour seulement, où lassé de l’imposture, le public scandera sa colere à coups de sifflets et de strapontins... alors on comprendra. « Ohé, les cuistres! Hâtez-vous de faire fortune! « Hâtez-vous! » Eh! mais voilà qui serait du goût des piges de Constantinople et d’Angora! On connaît, en effet, leur mentalité depuis l’affaire du Lotus. Si 1 on veut faire du nationalisme à tous crins, allons-y. Lt ne nous servons plus en France de blé, de charbon. de pétrole, de fer, de bois, de produits alimentaires, etc., qui n’auront pas été tirés de notre sol! Et apprêtons-nous à crever de misère sous notre beau ciel bleu!... Encore une information erronée « Le Petit Parisien » (lui 12 septembre dernier a consacré une demi-colonne, en troisième page, à l’incendie du cinéma de Templeuve (Nord), incendie qui, s’est déclaré dans la nuit du 10 au 11 septembre. Selon notre habitude en pareil cas, nous avons demandé à notre correspondant particulier de Lille de vouloir bien faire une enquête sérieuse sur la véracité des faits rapportés et sur les causes de ce sinistre. Voici ce qu’il nous à répondu : « Il s’agit d’une salle de café aménagée cl connue à Templeuve sous le nom de Cinéma Descatoires. Le locataire du café, où M. Descatoires donne en hiver seulement des séances de cinéma, avait sousloué sa salle à une troupe de passage qui devait y jouer une revue intitulée « Templeuve, tout le monde descend! » La représentation était annoncée pour huit heures et demie. Mais comme très peu de spectateurs se présentaient au guichet et que l’impressario s apercevait que ses frais ne seraient pas couverts, les places furent remboursées et il n’y eut pas de séance. Quelques heures plus tard, vers une heure du matin, l’incendie se déclara et détruisit la salle. On attribue le sinistre à un court-circuit. 1! n’y avait donc, dans cette salle, aucun film, lias même un appareil de projection puisque les séances de cinéma ne devaient être reprises qu’au cours de l’hiver. » Nous protestons, une fois de plus à cette occas'on, contre les informations que publient sans contrôle les grands journaux quotidiens, chaque lois qu’un accident se produit dans une salle de spectacle. A Templeuve, le cinéma ne peut être mis en cause et nous tenons à Je bien préciser. AST GROUPES ÉLECTROGÈNES DE SECOURS ET DE PROJECTION SPÉCiAUX POUR CINÉMAS Moteurs pour toutes applications (essence, pétrole, huiles lourdes, gaz pauvre) Compteurs d’eau — Economiseurs d’eau DISTRIBUTEURS D’ESSENCE “ GES "