Cine-Journal (1926)

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7 destes des Etablissements et signala leur étonnante prospérité en 1927: « Plus de dix millions de spectateurs, dit-il, ont passés devant nos écrans l’année dernière. Le chiffre d’affaire a été triplé et c’est à M. Louis Aubert, homme énergique confiant, travailleur, animateur et ardent propagandiste du film français, que nous devons tous nos succès. Mais je féliciterai aussi ses collaborateurs, vous tous ici présents: chefs de services, chefs d’agences et employés. Je sais que vous voulez tous continuer à progresser. Je vous en complimente et vous en remercie. » Après cette allocution de M. Herbé, un objet d’art fut remis à M. Louis Aubert, par M. Prud'homme, le doyen des employés de la maison. M. Aubert remercia son personnel: « C’est avec vous tous, a-t-il dit, que j’ai gagné ma croix et ma rosette. Continuons à marcher de l’avant, car lorsque l’on piétine, on recule. Merci de la sympathie et du dévouement que vous me témoignez et sachez bien que je verrai toujours en vous non seulement des collaborateurs, mais des amis. » Et l’on but le champagne à la prospérité des Etablissements L. Aubert. La pellicule hypersensible Le l<S février, noire collaborateur M. Georges Dureau signalai! dans ces colonnes une découverte sensationnelle : deux chimistes allemands auraient trouvé le moyen d’hypersensibiliser l’émulsion de la pellicule cinématographique, au point c | ne nos metteurs en scène n’auraient plus besoin d’avoir recours aux formidables éclairages des studios. Il disait qu'une lumière égale à celle du jour suffirait, dès lors, pour tourner les i niérieurs. Et M. Georges Dureau, tout en faisant certaines réserves, prévoyait les conséquences pratiques du nouveau procédé. A la suite de son article, nous avons eu la visite de M. Kaufmann, ingénieur allemand et metteur en scène. M. Kaufmann nous a montré des échantillons de scènes tournées en pleine rue, le soir, et dans les intérieurs des salons de l'Hôtel Ritz et de la maison Drecoll. Il nous a montré également des scènes d’une revue berlinoise filmées, à l’heure du spectacle, et sans autre éclairage que l’éclairage habituel de la scène et de la salle. Nous devons convenir que les résultats obtenus sont vraiment surprenants. Les images sont d’une netteté parfaite. M. Kaufmann nous a déclaré que l’auteur de l’hypersensibilisation était son opérateur, M. Kuntze, un jeune homme de 22 ans. Voilà donc une information qui contredit sérieusement celle (lue l’on avait répandue récemment, et qui tendait à présenter comme l’inventeur de l’hypersensibilisation un de nos compatriotes, dirigeant actuellement un atelier de tirage. M. Kaufmann nous a fait remarquer que cette personne n’avait été, en réalité, dans cette affaire, qu’un simple façonnier chargé de développer et de tirer rapidement, et quelques heures après les prises de vues, les films enregistrés sur pellicule hypersensibilisée. Il fallait, en effet, voici deux mois, cpie le développement et le tirage fussent faits sur l’heure, pour donner de bons résultats. Aujourd’hui, il n’en va plus de même. On peut développer et tirer plusieurs semaines après la prise de vue, le procédé ayant été très sérieusement perfectionné. Voilà où nous en sommes. Nous croyons savoir en outre, que la société Kodak, après avoir constaté les résultats surprenants obtenus par MM. Kuntze et Kaufmann, s’intéresserait tout particulièrement à l’invention dont nous aurons très certainement l’occasion de parler encore. [iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiH Les Films Français présentés en Mars 1927 Là Lueur dans les Ténèbres. — Cosmograph. Flamenca La Gilane. — Interfilms. Razaff Le Malgache. — Interfilms. UN BON FAUTEU IL vaut un BON FILM LONGATTE Frères MANUFACTURE DE 8IËOE8 DE THÉÂTRE & DE CINÉMA RIDEAUX — DÉCORS DE SCÈNE 4, Rue Traverslère, 9bi>, 11-13, Rue de Saint-Cloud, à BILLANCOURT Téléphone : AUTEUIL 38-37 — Métro : Porte d'Auteuil