Cine-Journal (1926)

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U NOTRE COURRIER Nous recevons de M. Continsouza, la lettre suivante : 7, avenue du Colonel'Bonnet, le 28 mars 1927. « Mon Cher Directeur, « J’ai lu dans votre numéro du 18 mars votre article consacré à l’inauguration du Musée de la Cinématographie et je vous remercie d’avoir bien voulu rappeler que j’ai été le premier qui ait appliqué la croix de Malte pour l’entraînement du film. « Mais je proteste pour la lettre de M. GrimoinSanson parue dans votre numéro du 25 et dans laquelle votre correspondant revendique l’application de la croix de Malte aux appareils cinématographiques. « En effet, le brevet n° 254.515 déposé par M. Grr moin-Sanson revendique l’application d’un échappement pour l’entraînement du film. D’ailleurs l’industrie française n’a pas à s’en glorifier. Mais il est inadmissible que l’on veuille établir une ressemblance avec mon invention — brevet n° 255.937 du 28 avril 1896 — ■ dans lequel je revendique l’application de la croix de Malte aux appareils cinématographiques. « Ce dispositif constitue un engrenage à vitesse progressive .intermittent, à verrouillage positif. Et je mets au défi M. Grimoin-Sanson de trouver un technicien pour reconnaître que mon invention ait quelque rapport avec le dispositif qu’il a breveté. « Veuillez agréer, mon cher Directeur, l’expression de mes sentiments les plus distingués. « Continsouza. » Votre Etablissement sera promptement vendu si vous vous adressez à HAASE & G" Membres de la Chambre Syndicale des Mandataires en vente de fonds de Commerce 22, rue du Faubourg-Montmartre, Paris-9’ Til. : Provence 50-7 9 Maison la plus ancienne spécialisée dans la VENTE et TACHAT des CINÉMAS Références de premier, ordre. Communiqués ~ Informations La Chambre des communes vient d’adopter en deuxième lecture, par 245 voix contre 135, le projet de loi relatif aux films cinématographiques suivant lequel la proportion des films anglais projetés sur l’écran en Angleterre sera graduellement accrue d’année en année jusqu’à ce qu’elle atteigne 25 % . Un procès met actuellement aux prises M. Victor Margueritte, M. Richmond et les Etablissements G. Petit, à propos de La Garçonne. M. Victor Margueritte avait cédé, en 1923, à M. Richemond, le droit d’adapter son roman à l’écran. Le film, édité par les Etablissements G. Petit, fut projeté à l’étranger seulement, car la censure l’avait interdit en France. Or MM. Richemond et Petit, en 1925, tournèrent un nouveau film intitulé Anne Gorlac. Anne Gorlac n’est autre que l’anagramme de la Garçonne, et la trame du film suit pas à pas celle du roman de M. Victor Margueritte. Aussi cette nouvelle production ne put-elle obtenir le visa légal. Mais le romancier intente un procès en dommages-intérêts à MM. Richemond et Petit. Il demande la destruction des positifs et négatifs du film et 30.000 francs d’indemnité pour le préjudice matériel qu’il a subi. Il fait valoir qu’il a été lésé, car le film d’Anne Gorlac a fait jouer contre lui le veto administratif. Et le vrai film de La Garçonne a souffert, lui aussi, de cette imitation, en induisant en erreur les directeurs de cinémas étrangers. A huitaine, M° J. Ernest Charles pour M. Victor Margueritte; Me Chresteil pour M. Richemond, M° Jacobson pour les Etablissements Petit présenteront leurs arguments contradictoires. * L A. A. F . A. de Berlin commence le premier film de sa production 1927-1928. Ce film interprété par Dieterle, Marcelle Albani, Grete Mosheim, Hermann Picha, s’appellera Le Batailleur, d’après le roman allemand de Klein. Il sera distribué en France par Super-Film (Etablissements Roger Weil) . La Soufflerie AUBERT Le système le plus efficace de protection contre l’incendie.