Cine-Journal (1926)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

21 Les Grandes Présentations de l’Agence Générale Cinématographique Le Boxeur Noir Les premiers films du nouveau programme de l'Agence Générale Cinématographique font bien augurer de ceux qui suivront. Voici tout d'abord Le Boxeur Noir, une comédie gaie de Robert Liebmann, mise en scène par J. Guler et interprétée par Willy Frilsch et Xenia Desni, les fameuses vedettes de Rêve de Valse. Nous n’insisterons pas sur les merveilleuses qualités de ces deux artistes justement placés aujourd'hui au rang des premières vedettes mondiales. Tout le monde les connaît et tout le monde les apprécie. Ils restent humains dans leur fantaisie et sont toujours spirituels dans leurs moindres gestes. Quant au film , il est de première valeur. Rien ne saurait être comparé à la clarté du scénario; rien n’approche l'humour de situations vaudevillesques dont le bon goût n'est jamais absent. Un scénario comme celui du Boxeur Noir ne serait pas désavoué par nos meilleurs auteurs gais. Quelle différence avec les scénarios américains, trop souvent incolores! Des films appartenant au genre du Boxeur Noir sont voués au plus large succès. L’expérience n'en a-t-elle pas été faite d'ailleurs au cours de l’exercice écoulé? Ce sont des œuvres charmantes, élégantes, très soignées et constituant un spectacle parfait. Il faut signaler que dans Le Boxeur Noir les matchs de boxe sont nombreux et présentent le plus vif intérêt tant par eux-mêmes que par les à-côtés de ces exhibitions pugilistiques. Le metteur en scène a prouvé là ses talents d'observateur averti. Frédéric Schmitt, fils de Sosthène Schmitt, le grand fabricant de margarine La margarine Schmitt a tué le beurre frais, s’est épris d’une charmante jeune fille, Ellen Joly, dont il a résolu de faire sa femme. Ellen est sensible aux hommages de Frédéric, garçon élégant et délicat, romantique même. Mais, comme beaucoup de jeunes filles modernes, elle professe pour les sports athlétiques, et particulièrement pour la boxe, une admiration exagérée. Pourtant elle n’a jamais assisté à un match pugilistique. Les champions du ring n’en ont que plus de prestige à ses yeux. Lorsque Frédéric qui est peu sportif et nullement boxeur, s’aperçoit de ce tour d’esprit de sa fiancée, il est navré. Et il a la malencontreuse idée de dire à Ellen, un jour qu’elle a excessivement admiré le célèbre boxeur Kempers, dans un restaurant à la mode: « Ellen, ma chérie, je vais vous faire un aveu... Moi aussi, je suis boxeur, et même boxeur célèbre... Je suis le champion nègre Fighting Bob... Mon père ne m’aurait jamais permis d’être boxeur professionnel... Alors, ne pouvant résister à ma vocation, je mène une vie en partie double... Je me maquille en nègre quand je dois matcher sur le ring... » Ellen est folle de joie. En se mariant avec Frédéric Schmitt, fils du grand fabricant de margarine, elle croit épouser aussi le célèbre boxeur noir Fighting Bob... Or, voilà que quelques jours après le mariage, doit avoir lieu un grand match entre Kempers et Fighting Bob. Et pour ne pas gêner son mari dans son entraînement, Ellen commence par lui refuser l’entrée de la chambre nuptiale jusqu’après le combat, jusqu’après la victoire... Frédéric, très ennuyé, est obligé, aidé dans la réalisation de sa supercherie par son ami Narcisse Lemaigre, dès le début complice de son imposture, de mener véritablement une vie en partie double. Le soir du match, il lui faut se maquiller en nègre pour que sa femme le voit ainsi... Na rcisse Lemaigre fait des prodiges d’ingéniosité pour empêcher Ellen d’assister au match, cependant que Frédéric va trouver le vrai boxeur nègre Fighting Bob, et lui remet un chèque respectable afin qu’il s’arrange pour vaincre coûte que coûte, son adversaire Kempers... Mais hélas ! le vrai Fighting Bob, malgré le chèque est « knock out », et pour comble de calamité, Ellen, qui, malgré les ruses de Narcisse, a réussi a pénétrer dans la salle assiste à la défaite de celui qu’elle croit son mari..,. Durant le combat elle passe par des transes qui la dégoûtent à jamais de la boxe et des boxeurs et quand Fi La Soufflerie AUBERT répond à la résolution prise par la Chambre Syndicale le 29 juillet 1926.