Cine-Journal (1926)

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4 Apportons notre modeste contribution aux enquêtes menées en ce moment, de différents côtés, sur la vitesse de projection. Un très important industriel vient de nous déclarer : « Les cinémas permanents sont causes des excès de vitesse qu’on déplore. Ils passent, en effet, en deux heures, des programmes qui en demandent trois. D'autres établissements ont suivi ce fâcheux exemple. Sans doute veulent-ils faire figurer sur leurs affiches le plus grand nombre possible de titres?... Et comme les loueurs louent leurs films au mètre.. Quoi qu’il en soit, on projette à l’heure actuelle de 28 à 32 images à la seconde, quand on n’en devrait projeter que 1 6. Mais, la qualité de la projection — je ne parle pas de la qualité dramatique de l’œuvre — y gagne, en ce sens que le scintillement disparaît complètement à l’allure 28/32. C’est aller trop vite assurément. Pour moi, 24 images-seconde serait une bonne moyenne. » Qui parle ainsi ? M. Continsouza. .•;/ Nous ne cessons de répéter que MM. les D irecteurs de Cinémas doivent apporter les plus grands soins à l’orchestration de leurs films. Et, pour les y aider, nous publions chaque semaine des adaptations musicales soigneusement établies. Mais beaucoup, hélas! ne veulent pas croire que la musique crée une atmosphère des plus favorables aux films présentés. Ainsi, Rêve de Valse est un film magnifique. Mais, quand on le projette avec de la musique quelconque et sans même exécuter la valse célèbre, le spectacle devient lamentable. Nous avons vu ça dans un grand cinéma parisien très récemment... Le public n’a pas caché son mécontentement. N’est-ce pas en procédant ainsi que l’on arrive à démolir les meilleures affaires? La question des tarifs d’électricité a remis une fois de plus à l’ordre du jour une autre question plus importante, celle de la reconnaissance comme instrument de travail de l’arc servant à projeter les films dans les établissements cinématographiques. Par voie de conséquence les tarifs à appliquer au cinéma devraient être les tarifs force et non pas les tarifs lumière. Cette question est agitée depuis une dizaines d’années. M aïs aucun résultat sérieux n’a pu encore être obtenu. On se souviendra peut-être du referendum que nous avions organisé en 1923. Hélas! n’avons-nous pas constaté avec peine que sur 3.000 directeurs de cinémas sollicités, 109 exactement nous avaient répondu!... Cette affaire cependant est d’un gros intérêt. Les directeurs de cinémas vont-ils se montrer cette fois plus énergiques et plus tenaces. Espérons-le. ** Combien de temps encore déplorerons-nous les bousculades à l’entrée des salles de présentations de films? Récemment, M. Tavano, directeur artistique des Etablissements L. Aubert, signalait que parmi les causes des regrettables incidents qui se répètent trop souvent, I exigeance des porteurs de cartes syndicales n'était pas des moindres. Ces messieurs ou ces dames remettent, en effet, leurs invitations à leurs amis et connaissances et pénètrent ensuite dans la salle en excipant de leurs qualités. Il en résulte, comme on le conçoit, une formidable surcharge de spectateurs. Ne trouverait-on pas un remède à ce désordre si l’on n’envoyait plus d’invitations aux titulaires de cartes syndicales? Il suffirait de les informer, une fois pour toutes, qu’ils seront admis aux présentations sur le vu de ces cartes syndicales. Ce serait déjà un progrès très sensible. Pourquoi ne pas essayer? OTni)MIIIMIIItBlltMIIIIUIIMIIIIB!l!UIIIIM!nillUII!MII!IHIIU!l!M!l!!Hlim f Essayer les objectifs extra ■ümuwtTitwitnwinwtimntHQnHniimiiHnmiiitimimtiMimHiiniaiitnMiiimimitmHitm II* sont remboursés s’il* ne donnent pss »*tisf>ction. m | i, m de Bondy, PAWS (X*) -téléphone : NORD 67-52 |