Cine-Journal (1926)

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21 Les Grandes Présentations de l’Agence Générale Cinématographique La Petite des Variétés Quel pontife disait que l’adaptation des vaudevilles à l'écran était chose impossible et qu’en tous cas, si l'on s'y risquait, on s’exposerait au plus noir échec ? Ce pontife là, s’il a vu La Petite des Variétés, doit être revenu de son erreur. L’œuvre est la plus joyeuse et la plus folle qu'il nous ait été donné d’applaudir depuis longtemps. Dix-huit cents mètres durant, c’est comme un feu d’artifice d'esprit et de fantaisie. Film parfait dans son genre; ce vaudeville savamment mis en scène par H. Schwartz est d’une finesse et d'une élégance rares. Pas d'irrégularités dans l' enchaînement des situations; pas de vulgarité non plus, ce que l'on rencontre trop souvent dans les vaudevilles du théâtre. On pourra dire encore que le vaudeville n'est pas un genre nouveau. Y a-t'il reri de nouveau sous le soleil? Mais ce qui est neuf, absolument neuf, et nous tenons à le répéter, c'est la manière dont ce vaudeville écranesque a été traité : il fourmille de détails inédits, que des interprètes extraordinaires : Ossi Osmalda et Georges Alexander mettent curieusement en relief. Parmi les tableaux qui ont fait sensation il faut citer : l’arrivée de l’oncle chez le neveu, un oncle qui rompt avec toutes les traditions, puisqu'il n’est ni grognon, ni redresseur de forts. Il comprend la plaisanterie cet onclelà. L’intérieur du pensionnai moderne pour jeunes filles, le music-hall, l'histoire du coW-boy racontée par l'ami du neveu, la démonstration des talents de lanceuse de rouleaux par la jeune femme, la réception du client par l'ami, les ligueurs contre les jupes et des cheveux courts, sont autant de scènes qui dérideront les plus moroses. Les films vraiment gais sont rares. Aussi, celui-ci obtiendra-t-il partout un formidable succès, nous en sommes certains. Pierre Verdier est dentiste. Malheureusement les clients sont rares, et il vivrait très misérablement si son oncle, Joseph Verdier, ne lui servait une coquette pension. Par là même, Pierre se trouve sous la dépendance de cet oncle qui s’est mis en tête de lui faire épouser Josette Ruby, la fille de son ancien associé, aujourd’hui décédé, et dont il est le tuteur, mais qu'il ne connaît pas, car elle est en pension depuis son enfance. Mais l’oncle habite la province et ne peut pas toujours surveiller son neveu qui, avec son ami Fred CouIon, mène joyeuse vie dans la capitale, grâce à la men" sualité qu’il reçoit régulièrement. Un soir, que Pierre et son inséparable Fred sont allés au Music-PIall, Pierre s’est emballé sur une artiste, que le programme appelle la « Belle Rosita », mais dont le véritable nom est Hélène Dupont. Il l’a invitée à souper et, peu de temps après, il l’a épousée en évitant soigneusement d’informer son oncle de ce mariage. N’était la crainte de voir l’oncle Joseph apprendre un jour la vérité, Pierre serait parfaitement heureux. Fatalement la catastrophe tant redoutée se produit un jour. L’oncle Joseph a reçu une lettre de Josette lui annonçant que ses études sont terminées et qu’elle quitte le pensionnat. Aussitôt, il prend le train pour se rendre auprès de Pierre afin de hâter le mariage qu’il projette. Il tombe à l’improviste chez son neveu, justement le soir où celui-ci s’apprêtait à aller à un bal costumé avec sa jeune femme. A cette intention, Hélène a revêtu le costume de cow-boy qu’elle portait autrefois au music-hall. Et ceci est encore une chance, car l’oncle Joseph prend Plélène pour un jeune garçon. Qui est ce jeune homme? questionne-t-il. L’inévitable Fred est bien entendu chez son ami Pierre. Il veut sauver la situation et explique a l’oncle que le cow-boy en question est le fruit d’une erreur de jeunesse de Pierre. Il se lance dans une histoire compliquée du Far West, avec peaux'rouges, chasseurs de chevelures, danses du scalp et chevauchées sauvages, dans laquelle Pierre joue un rôle héroïque, sauve une femme, est obligé de l’épouser et la rend mère. La femme est morte et un chef Sioux a ramené le fils de Pierre. afËflL Le Poste-Double Aubert est le moins encombrant parce qu’il mesure en hauteur: 1 m. 75, en largeur: 0 m. 65, et en longueur : 1 m. 10. 4T