Cine-Journal (1926)

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23 L’homme, un jeune cow'boy d’allure souple et décidée, est tout d’abord fraîchement accueilli par les habitants du pays; seul le vieux Poul, un. palefrenier de Gilmore, tend une main amicale au nouveau venu. Présenté au ranchman, le jeune homme qui prétend s appeler « Yak » annonce qu’il va tenter la capture du « Démon noir ». La proposition est accueillie par un éclat de rire général, car Gilmore et ses hommes savent la bête imprenable. Hélène, restée elle-même sceptique, déclare à Yak quelle se considérera comme son amie si le cow-boy lui amène l’étalon dompté, à ses pieds. Yak cependant n’a pas présumé de son adresse. Aidé de Poul, il lance contre le « Démon noir » 1 étalon du ranch; cette jeune bête fougeuse, dans sa rage déchaînée contre son rival, livre un combat épique et farouche à 1 irascible conquérant. Yak attend le moment où la bête fatiguée, harcelée par un adversaire impitoyable, présentera la meilleure chance de se laisser prendre au lasso... Et vint le moment où, lancée d’une main sûre, la corde s’enroule autour du cou du « Démon noir » et où \ ak triomphant réduit enfin la bête à l’impuissance. Mais Hélène a demandé à Yak la complète soumission du sauvage et, après quelques semaines de patiente ténacité, le jeune cow'boy amène à la fille de Gilmore un élève dompté et docile qu’il a baptisé « Boy ». Pendant ce temps, Steve Mays, jaloux de Yak, met en œuvre tous ses mauvais instincts pour détruire l’amitié naissante entre le cow'boy et la fille de Gilmore. Pour en finir avec l’aventure, Steve incite ses compagnons à organiser une dernière rafle dans les pâturages avoisinants et à quitter le pays après avoir enlevé miss Hélène. Malheureusement pour lui, Gilmore, sur ses gardes, a fait surveiller son ranch par un délégué du shériff. Steve surprend cet homme et le tue d’un coup de revolver. Par la suite, Yak est accusé du meurtre, car il est plus simple de suspecter cet homme dont personne ne connaît la provenance, ni même le nom, plutôt que le « fidèle » employé d’un des riches propriétaires du pays. Yak, enchaîné par le shériff, est sur le point d’être amené chez le gouverneur, lorsque Hélène surprend inopinément une conversation édifiante entre Steve et ses affiliés. Et c’est au moment où le bandit, trop sûr de son impu nité, s’apprête à quitter le pays, que Yak, qui a retrouvé sa liberté grâce à son agilité et à son adresse sportive, vient confondre le misérable. Le shérif, étonné de l’assurance de l’accusateur, demande à ce dernier de dévoiler son identité. Yak pour toute réponse, lui présente une plaque sur laquelle est écrit le mot « Ranger », ce qui signifie que Yak, délégué par l’association des propriétaires de bétail, n’est autre qu’un surveillant envoyé dans le Southwest pour enquêter au sujet des disparistions survenues dans la région. Confondu, Steve prend le chemin de la prison. Yak a rempli sa mission, mais le Southwest est un pays charmant, et Hélène est plus charmante encore, et c’est -pourquoi Yak ne se presse pas de partir. L’A. C. C. a présenté également un comique très pittoresque de Bobly Ray. Il a pour titre : C’est comme ça... II est fort bien joué et très spirituellement titré. A travers les publications légales — Tribunal de Commerce du Havre. — Jugement d’ouverture de liquidation judiciaire, en date du 18 mars 1927 : Simenel, Cinéma, rue de la Cance-Verte, Sanvic. — M. Etienne Clebourg a vendu à M. Curt-Pava, le Cinéma Dancing, ou Alcazar, à Améhes-les-Bains (Pyrénées-Orientales) . Opp. Poujol, notaire, à Arlessur-Tech. — M. Agussol Cathala a vendu à M. Christofle Canet, le Cinéma-Dancing Grand’Rue, à,, Bessan (Hérault) . Opp. Barras, notaire, à Bessan. — Les héritiers Ancilloti ont vendu à M. Ancilloti Unberto, le Cinéma, 2, rue Jean-Houdon, à Versailles. Opp. Chevalier, notaire, à Versailles. — M. Noleau a vendu à M. Blais, le Cinéma Farni' lia, à Chateaubriant (Loire-Inférieure) . Opp. Noblet, notaire, à Chateaubriant. — M. Durand a vendu à la Société Cinématographique Angérienne, le Cinéma 8, rue de l’Hôtel-de-Ville, à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Inférieure) . Opp. Fouché, notaire, rue Gambetta, à Saint-Jean-d’Angély. jL f Le Poste-Double Aubert n’est pas une improvisation réalisée en utilisant tant bien que mal le matériel ancien que possèdent déjà MM. les Directeurs de cinéma. k