Cine-Journal (1926)

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25 / — M. Larousse a vendu à M. Carnol, le CinémaThéâtre, 20, rue Gambetta, à Tardes (Hautes-Pyrénées). Opp. Courrège, avoué, à Tarbes. — M. Fehr a vendu à M. Dechelette, le Bijou-Cinéma, 98, route de Sablé, Le Mans (Sarthe) . Opp. Dupont, avocat-conseil, 25, rue Le Pelletier, Paris. — La Société du Cinéma Parmentier est formée, 158, avenue Parmentier, au capital de 80.000 fr. Cette société a pour objet l’exploitation de Théâtres et de Cinémas. La Colonisation américaine « La Cinématographie Française », sous la signature de M. Edmond Epardaud, publie d’importantes déclarations de M. Louis Aubert, président de la Chambre Syndicale, sur les tentatives d’accaparement de nos grandes salles de spectacle par des financiers et des industriels américains. — « 11 y a environ trois mois, dit M. Aubert, j’ai assisté, sur les instances d’un de vos confrères, à une réunion où je me rencontrai avec plusieurs Américains que me présenta M. Bourget, apparenté au célèbre romancier. Ces Américains m’exposèrent leur projet de favoriser le film français en créant à Paris trois immenses salles dont chacune devait coûter 25 millions de francs. Ils sc disaient en mesure de trouver en Amérique la moitié des fonds, à la condition que la France put assurer l’autre moitié. Naturellement, le groupe américain se réservait la direction des salles, afin de faire notre éducation en matière d’exploitation. « Je suis « a priori » assez méfiant quand je vois des Américains et plus généralement des él rangers courir au secours du film français. L’industrie cinématographique est liée à de tels intérêts qu’il est inadmissible qu’on aille aussi délibérément au-devant d’une concurrence. C’est peut-être très humanitaire mais c’est nettement an! icommercial et nul ne conteste que les Américains ne soient de très bons commerçants. '< 11 faut donc chercher autre chose (pie celle prétendue et humiliante tentative de sauvetage où s’acharnent nos amis américains, d’autant plus que le désespéré (je parle du film français) se porte assez bien. « Je croirais plutôt que le groupe en question, désappointé de voir la résistance très ferme et très digne opposée par les deux grands circuits parisiens aux menées annexionnistes des industriels américains, chercherait à faire échec aux quelques salles (fui sont encore entre les mains des malheureux Français et qui ont l’outrecuidance de passer quelquefois du film national. Déjà le GaumontPalace est perdu pour la production française. Demain le Vaudeville’ deviendra cinéma américain. C’est encourageant et les entreprises ténébreuses — celle que vous me signalez ou d’autres — ne manqueront pas. « Il se peut qu’un jour, assez lointain il. me semble, les Américains achètent à coups de dollars les plus grandes et les meilleures salles françaisesQu’ils le fassent alors, pavillon déployé comme dans toute bonne guerre commerciale, mais non pas sous le prétexte charitable de sauver le film français. Le film français prouve, surtout depuis quelques années, qu’il existe. 11 n’a besoin de personne pour vivre et prospérer. Et l’Amérique nous croit bien bêtes, si elle s’imagine (pie nous allons accueillir ses financiers nantis de capitaux astronomiques pour l’achat des salles françaises, comme des bienfaiteurs héroïques de notre production nationale. « Naturellement, nous dit M. Aubert en terminant, je n’ai jamais revu mes Américains. Je les croyais partis. Ils sont revenus, m’assurez-vous. Pourquoi pas? Cela prouve qu’ils tiennent absolument à nous sauver. Mais ne supposez pas, que la Chambre Syndicale non plus que son président s’associe jamais à de telles entreprises. » La Soufflerie AUBERT répond à la résolution prise par la Chambre Syndicale le 29 juillet 1926. *W^WtfWWVWWWWWWW^WWW^W^WVtfWWVS iBeaMa*aaaaaaaaaaaaaaaaaaa'iBaaaaapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaBaaaBaaBaaaaaaaaaaaaaaa*aaaaaaaaaaaaaaBaaaaaaaaaaBaaaaaaapa*aaaaaaaaai