Ciné-journal (1926)

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Vers la rationalisation de l’industrie 9 Notre confrère Pangloss, de retour de Berlin, signale dans Comœdia que 310 salles sont, à l’heure actuelle, équipées en Allemagne avec le système Tobis et que les recettes de ces établissements sont de 40 % supérieures à celles réalisées avec les productions muettes. Il ajoute, par contre, que la situation de la production est assez difficile. Le producteur allemand se défend en demandant à l’un des grands circuits de distribution de financer son œuvre et il obtient ainsi une garantie qu’il peut escompter et monnayer. Pangloss estime qu’il y a une grande possibilité d’accord entre la France et l’Allemagne pour la fabrication de films en commun et surtout en matières de films parlants et il se déclare partisan des collaborations internationales. Il conclut son article en disant que l’on doit penser au bloc européen dans le propre intérêt de la production française. Piien à reprendre dans les idées de notre confrère. Nous savons d’ailleurs qu’il cherche à mettre en pratique et que ses affaires paraissent être en bonne voie. Associer l’exploitation à la production c’est la logique même, mais il faut le faire avec tact, mesure et non sans de sérieuses études préalables. Surtout il ne faut pas partir à l’aveugle et vouloir vendre une peau d’ours avant même d’avoir acheté un fusil. Constatons en terminant que de tous côtés on se préoccupe de rationaliser, puisque le mot est à la mode, l’industrie du film en France. IIIIIIIIIIIIIIIJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlillllllllllllllllllllllllllllllllllMlllll . ECHOS On nous avait dit que tout citoyen américain mettait les films américains übet ailes. Ce serait une blague r. il faut en croire !a dépêche suivante de New-York : « Les films américains déshonorent les Etats-Unis dans le monde entier, et causent autant de désastres qu’une guerre », a déclaré à ses paroissiens le Révérend Harry Emerson Forlick, pasteur de l’Eglise presbytérienne de Riverside. « Nous avions espéré que le cinéma se réformerait de lui-même, mais il n'en a rien fait », a poursuivi le fougueux pasteur. « Nos films sont vulgaires, sensuels. bas, et souvent criminels, sauf quelques honorables exceptions. Exploitant les passions les plus viles de la nature humaine, leurs cyniques producteurs ne se soucient guère d’exercer une influence néfaste par des scènes de crime et de luxure. « Des films tournés aux Etats-Unis, mais que l’on n’ose pas donner chez nous, tant ils sont ignobles, son! répandus dans le monde entier comme représentatifs de la vie américaine ». Voilà un pasteur qui ne devra pas compter sur l’appui de M. Hays pour avoir de l'avancement. Un lecteur facétieux nous demande en quel honneur on vient de nommer « chevalier du mérite agricole » un sympathique marchand de fonds. Après enquête et mûre réflexion nous avons trouvé. Ce marchand de fonds cultive dans la proche banlieue un vaste verger ou abondent les poiriers. Il présentera d’ailleurs à la prochaine exposition d’horticulture une riche variété de poires fondantes et très recherchées. * ; i: La fortune de Miss Mabel Normand, la star qui vient de mourir est évaluée à 260.000 livres. Ce chiffre n'a rien d’élevé, si l'on songe qu’il fut un temps où Miss Mabel Normand dépensait 200.000 livres par an pour ses vêtements. Elle laisse toute sa fortune à sa mère. * ** Le chef de publicité d’une firme assez mal en point et dont les carnets de chèques, par un fâcheux concours de circonstances, sont toujours épuisés les jours d’échéance, nous adresse cette information : « Ce sont de véritables usines de gloire que les services de publicité de grande firmes cinématographiques. Les Américains nous ont appris les « lancements » où des millions sont engagés, et grâce auxquels, du jour au lendemain, un nom ignoré de tous, un titre inconnu, deviennent célèbres. En Europe maintenant, de plus en plus, des efforts vigoureux sont faits pour une organisation de propagande rationnelle par un publicité intense. Et comme le goût et le sens artistique sont des qualités plus répandues en Europe qu’outre Atlantique, on constate parfois avec UN BON FAUTEUIL vaut un BON FILM LONOATTE Frères MANUFACTURE DE SIÈGES DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA RIDEAUX — DÉCORS DE SCÈNE 4, Rue Traversière, 9 bis, 11-13, Rue de Saint-Cloud, à BILLANCOURT Téléphone : Auteuil 38-37 — Métro : Porte d’Auteuil