Cine-Journal (1926)

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14 LES PRÉSENTATIONS C. T. C. Trac’uisez Ciné Truc Club ! Notre confrère Maurice Mairgance écrit dans L'Ami du Soir : Le truc est excellent : on annonce l’ouverture d’un club de cinéma à prix moyen, où pour ce prix-là on aura droit, après la projection d un film, d’émettre à haute voix son opinion qui se situe parfois bien en dessous de la moyenne, et comme il ne manque pas de gens bavards, le club fait le maximum à chacune de ses séances. Tous les jeunes gens aux gestes précieux et les jeunes filles qui aiment bien qu’on les regarde, les « snobinettes », comme dit le spirituel dessinateur Henry Fournier, s y donnent rendez-vous, mais avec leur esprit frondeur, il est très difficile de s’entendre. Si vous leur exposez un raisonnement trop subtil, ça les ennuie, mais si ce que vous leur dites est simplifié, ils comprennent trop bien alors... dans les deux cas ils chahutent. Î1 faut bien s amuser quand on n’a rien à faire. C est ainsi que depuis plusieurs mois, bien que ce soit 1 hiver, nous assistons à une floraison imprévue de clubs qui s ouvrent une fois par semaine et dont les meilleures places seraient, si on laissait faire, occupées trente minutes avant 1 heure normale fixée pour l’ouverture des portes. Je crois qu il y en a actuellement une bonne dizaine, et chaque cinéma d’avant-garde ou salle spécialisée a 1 honneur d’en hospitaliser un ou deux. L autre semaine, un confrère qui est humoriste à ses heures, Edouard Longue, présentait dans un de ces clubs un film ce sa composition. Le titre : Les Fossoyeurs de la Pensée, était à lui seul magnifique. Longue avait ramassé, dans le cimetière des vieux films, une centaine de morceaux, représentant des mains, des baisers, c'es fondus sur je ne sais quoi, et le public aurait marché si notre confrère n avait pas annoncé que ce film lui était revenu à I 40.000 francs, que... etc... Mais présentés comme une œuvre d’avant-garde. Les F ossoyeu.rs de la Pensée auraient connu le triomphe. Qui donc nous donnera un véritable club... où un metteur en scène présentant son œuvre ne sera pas obligé comme L... ou D... à s enfuir sous les sarcasmes ? PARADE D’AMOUR. — opérette filmée sonore et chantante. (Vu avec le public payant). Argument. — Le comte Alfred, attaché militaire du royaume de Sylvanie, est envoyé à Paris et mène joyeuse vie. Il est rappelé en Sylvanie par sa souveraine, la charmante Sonia, qui est jusqu’alors rebelle au mariage. Elle accorde audience au comte Alfred pour lui reprocher son inconduite, mais elle est désarmée par la bonne mine et la gaîté du galant militaire, qui se permet quelques privautés. La reine s’enflamme vite et s’éprend du comte au point de l’épouser, après l’avoir fait prince. Seulement il y a une ombre au tableau ; si le comte est heureux en amour, il l’est moins au point de vue politique, car comme Prince Consort il n’a aucune voix au chapitre. Cette situation lui pèse à un tel point qu’il se décide à repartir pour Paris. Mais la reine, qui est avant tout amoureuse consent à partager son pouvoir pour garder son volage époux. Intérêt. — La mise en scène somptueuse est le véritable attrait du film et en fait tout le succès. La voix agréable de Miss Mac Donald, l’entrain et la bonne humeur de Maurice Chevalier et son nom, car c’est son nom que l’on joue pour avoir le public. Seulement voilà, Maurice Chevalier a beau être gai, on le sent mal à l’aise. Il est trop titi parisien pour faire un prince consort de grande allure. Espérons que les Américains s’en apercevront et lui donneront des rôles faits pour lui, à moins qu’ils ne veuillent complètement l’aplatir, comme ils l’ont fait pour d’autres. Technique. — -Parfaite. Le système de reproduction de la voix est merveilleux et d’une grande netteté. Interprétation. — Maurice Chevalier sympathique ; Jeannett Mac Donald, reine très « opérette viennoise ». Production Distribution. — Films Paramount. MADEMOISELLE COLETTE, DANSEUSE. — Film muet, genre mélo. Argument. — Henri Deslion a abandonné sa femme qu’il croit infidèle. Celle-ci meurt en laissant une petite fille, Colette. La logeuse, trop pauvre pour garder l’enfant, l’abandonne dans un fiacre n" i 3 et le brave Jérôme Michaut, le cocher, trouve ce cadeau, un matin, et adopte l’enfant. Les années passent. Colette a maintenant 19 ans et est danseuse à l’Opéra. Un jeune violoniste, qui habite près de chez elle, lui fait une cour discrète. C’est alors PROCUREZ-VOUS LES FAMEUX CHARBONS SIEMENS Chez AUBERT-FRANCO-FILM, concessionnaire exclusif, 124, Av. de la République, Paris. M. I. P., Dépositaire officiel, 29, Rue des Panoyaux, Paris.