Cine-Journal (1926)

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15 que Jacques Hussel, qui travaille chez un antiquaire à confectionner des autographes d’hommes illustres, trouve dans un vieux bouquin une lettre et un acte de naissance de Colette. La lettre adressée à Deslion, un des rois du café, lui permet de retrouver celui-ci. Hussel a vite fait d’échafauder une brillante affaire. Il retrouve facilement la trace de Colette, s’en fait aimer, la redonne à son vrai père et veut l’épouser. Mais Deslion a pris des renseignements et il fait signer à Hussel un papier stipulant qu’il reconnaît vouloir épouser Colettte pour sa dot. L’histoire se termine très bien et Colette épouse le jeune musicien amoureux d’elle. Intérêt. — La joliesse de Lily Damita, la réalisation de Michel Kertetz, qui contient de beaux passages tels que le bal du Chat Perché. T echnique. — Bonne. Photo nette. Interprétation. — Excellente avec Lily Damita. espiègle et rieuse, Paul Biensfeld qui est un cocher amusant; Walter Rilla et Jack Trevor. Production. — Union Artistic Films. Distribution. — Gray Film. LE BAISER. — (Vu avec le public payant) . Drame sonore américain. Il s’agit en l’espèce, non d’un film voluptueux comme son titre pourrait le faire croire, mais d'un mélodrame quelconque qui ne vaut que par la mise en scène de Jacques Feyder et l’interprétation de Greta Garbo. L'histoire est mince et le tout petit baiser donné au collégien ne vaut pas un coup de revolver. Argument. — A Lyon (si l’on veut, car on ne voit sur une table qu’un seul journal américain) une jeune femme Irène Guarry s’ennuie parce qu’elle n’aime pas son mari. Elle aime André Dubail, charmant garçon et on comprendrait très bien qu’elle se jette dans ses bras. Mais Irène ne veut pas tromper son mari et André Dubail s’éloigne. Un jeune collégien Pierre Lassalle, s’éprend d’Irène dont le charme l’attire. Irène qui ne prend pas au sérieux la passion d’André lui donne un baiser pour qu’il soit bien sage avant de rentrer au lycée. Malheureusement le mari arrive et ne doute pas un seul instant de la trahison de sa femme. Ses mains s’avancent pour étrangler l’enfant; au même instant, il tombe tué par une balle de revolver. Irène est accusée du meurtre. Elle est défendue par André Dubail qui est avocat. Il démontre que Guarry s’est suicidé parce que ses affaires allaient mal (ce que la justice peut arriver à faire croire tout de même) ; et pour finir Dubail épouse Irène. Intérêt. — Le nom de Jacques Feyder qui est resté le très bon metteur en scène français que nous connaissions. Il a trouvé le moyen avec un scénario comme celui qu’on lui a donné de faire un film intéressant. Greta Garbo, dont ce n’est pas le meilleur rôle, est assez troublante dans le personnage équivoque d’Irène. Conrad Nagel ressemble à une banquise; Anders Rodolph. Holmès Herbert, Lew Rayes sont bons artistes. Technique. — Excellente et très belle photographie. Sonorisation quelconque. Production-Distribution. — Métro Gotdwyn Mayer. Flossie. L’APPEL DU LARGE (En Marge). — Drame muet avec un titre... et un sous-titre, sans doute pour expliquer le titre qui ne dit rien. Argument. — Un matin, sur un banc face à la mer, non loin du Casino de Monte Carlo, un jeune homme en habit est trouvé sans connaissance. On reconnaît en lui un habitué de la table de jeu qui depuis quelque temps a perdu des sommes émormes. Appelé en hâte un docteur a constaté la mort par embolie. C’est par cette scène que se termine L’Appel du Large film conçu et réalisé par Jean Bertin. Pour expliquer cette mort, l’auteur nous a auparavant raconté l’histoire banale résumée cidessous. Est-ce un rêve que fait avant de mourir le joueur malheureux ? Sans ressources a-t-il eu la prescience de ce qui allait lui arriver et son triste avenir dévoilé l'a-t-il émotionné au point de l’emmener à la mort ? Je l’ignore et l’auteur l’ignore probablement aussi. Mais le procédé semble inutile et bizarre. Décavé, un homme en tenue de soirée sort de la salle de jeux. Il s’assied sur un banc et regarde tristement devant lui. Puis on le voit en marin, sortir du bureau de l’Inscription maritime. Embarqué sur un bateau de pêche, il passe ses journées en mer. Un soir il fait la connaissance d’une blonde et charmante ouvrière. Idylle, roman d’amour. Catastrophe. Apprenant qu’elle est enceinte il la chasse. Désespérée celle-ci se jette à l’eau. A quelque temps de là il rencontre dans un bouge une fille à matelot. Comme il a bu il lui raconte ses bonnes fortunes et entre autres son histoire avec la blonde ouvrière. Or la fille, qui est la soeur de l'abandonnée, s’était juré de se venger du suborneur si jamais elle le rencontrait. Elle l’amène dans sa chambre, l’attache solidement à un fauteuil, puis lui reprochant son forfait, le larde de coups de couteau. Intérêt. — Film sans grand intérêt, banal fait divers tourné à Marseille, mais qui n’est pas une histoire marseillaise. Technique. — Moyenne et très au-dessous du dernier film du même réalisateur : Vocation. Interprétation. — Satisfaisante avec Walter May, Josyane et Rachel Devirys qui n’est pas à sa place dans un rôle de fille à matelot. Production. — Française de Jean Bertin. Distribution. — Sélections Maurice Rouhier. DON JUAN MALGRÉ LUI. — Vaudeville. Argument. — Bib et Bob sont deux frères jumeaux qui se ressemblent étrangement au physique. Moralement, ils sont les deux extrêmes. Bib ne pense qu’à l’étude, Bob à faire la noce. Bib est professeur dans un collège de jeunes filles et comme Bob vient le rejoindre et se livre à des extravagances, il en résulte une situation