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ment à des productions sonores telles que : Autour d'un Bar, mise en scène par Jean Louis Bousquet avec Stephen Weber ; Tango, sur la musique du compositeur Michel Lévine; Le Coffret à musique, avec de vieilles chansons françaises ; Paris qui charme, musique de Bétove; La Petite Parade, film de Ladislas Starevitch.
— Sous la direction de M. Robert Kane la Paramount française tournera quarante sujets courts parlants et chantants avec Saint-Granier, Dréan, Tréki, Boucot, Dorville, Biscot, Perchicot, Lucienne Boyer, Dandy, etc., en attendant de mettre sur pied une dizaine de grandes productions françaises.
— Sacha Guitry et Yvonne Printemps ont signé un contrat pour leur premier film parlant et chantant avec la Paramount.
— René Barberis tourne un Trou dans le Mur avec Jean Murat, Dolly Davis, Marguerite Moreno.
— Le prochain film de Maurice Chevalier sera intitulé La Grande Mare.
— Randall, des Folies-Bergère, a été engagé par Pière Colombier pour être la vedette de Radieux Concert.
Géo Saacké.
i i i i i i i i i i i i i m m i i i i i i i m i m i ü i m i i i i il h i m i i i i i i i i i i 1 1 ! i i e i i i i e i m m i i Importantes déclarations de M. Lautier Sous-Secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts
Notre confrère Maurice Mairgance est allé interviewer notre nouveau Sous-Secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts.
Il écrit dans L’Ami du Peuple du Soir :
L’époque n’est plus où les questions cinématographiques ne dépassaient pas les conversations corporatives. On s’est aperçu, depuis la guerre, que le cinéma n’était pas seulement un art, mais un merveilleux moyen de propagande, une puissante industrie qui fait vivre des milliers de travailleurs.
La dispersion des efforts et, par conséquent, le manque d’organisation, ont rendu indispensable une véritable politique du cinéma français.
Le gouvernement lui-même a enfin compris cet état de choses et son devoir, et nous le voyons, depuis quelques années, s’intéresser à notre cinéma.
C’est à M. Eugène Lautier, hier encore un de nos plus brillants confrères, aujourd’hui sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts, qu’incombe la lourde charge d’être le chef de file moral de la cinématographie française.
M. Eugène Lautier a bien voulu donner à l’Ami du Peuple du soir la première interview qu’il ait accordée à la presse sur ce grave sujet.
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— Je suis très heureux de vous parler cinéma, nous dit le nouveau sous-secrétaire d’Etat aux BeauxArts, car c’est une question qui m’intéresse particulièrement. Mais, auparavant, je dois reconnaître qu’en prenant mon poste, je me suis trouvé en présence d’une magnifique tentative de renaissance amorcée par l’intelligence aiguë de mon prédécesseur et ami, M. André François-Poncet, à la suite d’une crise particulièrement grave.
— Mais, monsieur le ministre, quelles sont, d’après vous, les causes de cette crise ?
— Il y .en a surtout trois. La première, qui est la guerre, brisa tous nos efforts et permit à des pays étrangers de créer une industrie cinématographique jusqu’alors inexistante. Deuxièmement, la concurrence, fortement appuyée sur des capitaux considérables et affectant ces deux formes : appel de toutes les valeurs européennes, et, grâce à leur éclat, introduction chez nous de films célèbres et déjà amortis. Enfin, avènement du « sonore ». Aurait-on eu tous ces éléments — et nous pouvons y prétendre — que les auteurs, les metteurs en scène, les artistes n’avaient pas de studios équipés pour cette nouvelle formule.
M. Lautier parle calmement, mais avec for-ce ; on sent qu’il a longuement étudié les divers problèmes de la cinématographie avant de livrer ses réflexions.
— Que pense faire le gouvernement ?
Le sous-secrétaire d’Etat aux beaux-arts est net :
— Dans le dessein d’une renaissance qui tente de surmonter les obstacles accumulés, le devoir du gouvernement est d’abord de consolider dans sa mission, et, au besoin, améliorer la commission de contrôle des films, afin d’établir une liaison permanente entre le gouvernement, l’industrie et l’art cinématographiques.
« En second lieu, il faudra reprendre d’arrachepied, les graves questions des relations entre l’in
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