Cine-Journal (1913)

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'i -iJhï) idÈis iï>ksii$ï£ lïSka tîfeg^®Sffajf& r<#C aA gj§feaS§fc:ajêfca^sfea^jfc<ti$fejtéêteja^> mieux pour lui en procurer une copie. L’ambassadeur se met immédiatement en rapport avec Miller, espion bien connu et, le charge de cette mission difficile. Miller a des intelligences dans les lieux utiles, et le jour même il apprend par Danilo, le valet du comte Barbérini, ministre des affaires étrangères, que M. Brassow, capitaine de frégate, adjudant du comte, partira pour son pays natal en mission spéciale, muni d’une copie du traité. Avant son départ, le capitaine Brassow dit à son ordonnance, John-le-Fort, de dissimuler la copie dans la doublure de l’une des manches de sa redingote, et après s’être ainsi gardé contre un vol possible, le capitaine se met en route accompagné de John, sans se douter que Miller les suit de près. Par malheur, ils manquent leur train. C’est le moment que choisit Miller pour s’approcher du capitaine, en lui offrant poliment de prendre place avec son ordonnance dans son auto, comme il se rend à la même destination que lui. Le capitaine Brassow accepte de bonne foi l’aimable offre, et ils continuent le voyage ensemble par la grande route. Chemin faisant, le galant espion offre un cigare au capitaine et à John-le-Fort, mais à peine ont-ils commencé de fumer qu’ils s’endorment profondément. Cependant l’auto traverse une forêt. Aidé par le chauffeur, Miller descend les deux hommes de l’auto, après quoi il se met à découdre la manche de la redingote, en sort le précieux document, dont il tire une copie et repart ensuite à toute vitesse. Il se rend directement au télégraphe, où il envoie au comte de Hintz une dépêche ainsi conçue : « Ai obtenu copie. Attends instructions ultérieures au Coq Doré ». Au bout de quelque temps le capitaine Brassow sort de son étourdissement, voyant sa manche déchirée, il comprend que le document a été copié et que le secret de l’Etat est dévoilé. Désespéré, il veut se brûler la cervelle, mais John-le-Fort l’en empêche et lui conseille de poursuivre le voleur. Un paysan vient à passer. Ils lui demandent la permission de monter dans sa voiture. Soudain John-le-Fort a une bonne idée. Avec l’agilité d’un écureuil il grimpe sur un poteau télégraphique, et en coupe les fils pour empêcher que Miller ne communique le secret à l’ambassadeur. Il ne s’est pas trompé dans ses calculs. Quand le télégraphiste va expédier la dépêche de Miller, l’appareil ne fonctionne plus, et quand il sort pour en rechercher la cause, Brassow et John entrent dans le bureau, où ils trouvent la dépêche de Miller qu’ils déchirent. Bulletin L après quoi ils se rendent au Coq-Doré pour s’emparer de sa personne. Cependant Miller a des soupçons et s’enfuit poursuivi de Brassow et de John, et ce n’est qu’en se précipitant du haut d’un pont très élevé qu’il réussit à leur échapper. Epuisé de fatigue et trempé jusqu’aux os, il revient auprès de l’ambassadeur, à qui il montre, l’air triomphant, la copie du traité. Hélas ! le papier a été imbibé par l’eau, et l’écriture est tout à fait illisible. Cependant le comte de Hintz ne veut pas abandonner son projet pour avoir subi un premier insuccès. Le jour même il écrit à une de ses amies, la baronne de Montrose, pour lui demander de s’occuper de l’affaire. Au bal de l’ambassade, elle rencontrera le ministre des affaires étrangères, le comte Barbenni. Il faut qu’elle en profite pour le prendre dans ses filets. Au moment de se rendre à la fête, le comte Barberini reçoit une lettre du capitaine qui lui dit de se méfier de la comtesse. Alarmé de cette lettre, il cache le traité dans une petite armoire en disant à son valet de bien faire attention. A peine le comte a-t-il quitté la maison que Danilo prévient Millerqui s’empare du précieux document. Cependant pour les deux messieurs c’est une nouvelle déception; en déchirant le pli, ils n’y trouvent qu’un morceau de papier blanc. De retour de la fête, le comte Barberini est tout à fait enivré de la beauté de la baronne. Cependant en découvrant la disparition du traité, il est brusquement tiré de ses rêves agréables. Désespéré, il s’assied à son pupitre, mais d’un bond il se relève en poussant un cri de joie. Qu’est-ce qu’il voit là devant lui, sur la table! Le traité! Dieu soit loué! Par erreur, il a mis sous l’enveloppe, un morceau de papier blanc au lieu du document. Triomphant, il le met dans sa poche. Cependant John-le-Fort, qui le suit nuit et jour, a découvert que Miller et Danilo ont formé un complot contre lui. Il réussit à s’introduire dans la maison où il vient juste à temps pour porter secours au comte au moment où Miller et Danilo paraissent avoir gagné le jeu. En voyant le brave John, révolver au poing, Miller franchit d’un saut la balustrade du balcon, et son corps s’abat lourdement sur les dalles de la cour. Cependant les domestiques arrêtent Danilo, tandis que la baronne s’enfuit dans une chambre du fond de l’appartement. Le comte l’y rejoint, mais avant qu’il arrive à se venger de sa fausseté, elle tombe morte foudroyée par une attaque d’apoplexie. Longueur : 965 mèt. Virage : 850 fr. — 2 affiches en couleurs Colorié en partie (coloris : 42 fr.) AUBERT