Cine-Journal (1913)

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— 91 — Prochainement — QUO VADIS Le Succès de la G1MÈS L. AUBERT, Concession. 1 ment aux législateurs les arguments qui aideront ceux-ci à forger les armes dont ils frapperont l'exploitation cinématographique. Il n’est pas de projet, si dangereux on: si fou soit-il, qui ne rencontre des défenseurs au sein même de notre industrie. J’en veux pour preuve un article publié dans le dernier fascicule de la revue Droit et Science, et qui expose un plan ingénieux de monopolisation des films. Si ce n’était le caractère austère de la publication où s’étale la tartine, on pourrait croire ces élucubrations échappées à la plume d’un humoriste du Simplicissimus ou des Fligende Blaetier. L’auteur ne propose rien moins à l’Etat que de fonder une vaste société d’exploitation qui, englobant toutes les fabriques existantes, supprimerait catégoriquement la concurrence et assainirait le marché. L’Etat allemand vendrait des films comme l’Etat français débite des allumettes et du tabac. Le projet ne dit pas si les bandes du premier égaleraient en excellence les produits du second. L'auteur ne s’embarrasse guère non plus de la question si intéressante des loueurs; nul doute qu’il ne les condamne tout simplement à mort. N’y a-t-il pas lieu de s’étonner que de semblables absurdités puissent être discutées sérieusement par des gens de métier et soient susceptibles de gagner des partisans ? Toutes les discussions que suscitent à l’infini ces projets plus ou moins fantaisistes d’organisation de la branche, éloignent de plus en plus les industriels allemands de la grande idée de solidarité professionnelle, dont leurs collègues d’Autriche leur donnent un si bel exemple. Hans Bach. S. LUBIN à BERLIN Sigmund Lubin, le chef de la grande marque de Philadelphie, est actuellement de passage à Berlin, où il a pris logement au Boardingpalast. Il y a quelque vingtaine d’années, S. Lubin, qui n’était alors qu’un petit opticien de Rathenow, quitta sa ville natale et s’en fut en Amérique pour y vivre de l’exercice de son métier. Les circonstances et aussi l'intelligence et la rare énergie du jeune homme ont fait de l’humble artisan un des rois sans couronne de l’industrie du film. H. B. Chaque Semaine... SI VOUS VOULEZ recevoir régulièrement chaque semaine VOTRE « CI NÉ-JOUEN AL » et savoir ainsi ce qui se passe dans !e monde cinématographique. VOUS DEVEZ envo /e? par mandatpostal dix francs pour votre abonnement en France et douze francs pour l’étranger. VOUS NE POUVEZ PAS IGNORER ce qui ce fait dans votre industrie, dans votre commerce, dans votre profession. VOUS VOUS INSTRUISEZ en nous lisant et VOS AFFAIRES EN SERONT MEILLEURES. Vouîez=vous devenir un de nos reporters photographiques ? Envoyez-nous une pb®t© intéressante de votre localité, évène ment extraordinaire, paysage ou portrait remarquable Vous serez bien rétribué S C RO N UN Hartford Oity, ir»d., U S. A