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EN AUTRICHE
L’année 1912 mérite d’être inscrite en lettres d’or dans les annales de l’industrie cinématographique autrichienne. Le dernier exercice a vu se réveiller l’activité indigène dans cette branche du génie humain qu’elle avait jusque-là négligée. Des hommes d’action se sont mis courageusement à l’œuvre, travaillant avec fièvre pour rattraper le temps perdu. Des usines se sont créées qui tâchent avec une fortune diverse, mais une abnégation égale, de placer les produits autrichiens au rang des meilleurs de la fabrication étrangère.
La première en date des fabriques de films fondées en Autriche, en 1912, est 1’ « Industrie Cinématographique Austro-Hongroise », qui ne tarda pas, peu après sa naissance, à abandonner la production proprement dite pour s’occuper particulièrement de location et de représentation de films d’origine étrangère.
Puis ce fut la « Wiener Kernet-Film-Gesellschaft ». Elle a connu elle aussi à ses débuts toutes les maladies de la croissance. Grâce à la volonté e ta l’énergie de ses fondateurs, MM. Kolm, Velte et Fleck, qu’appuyait de sa compétence le directeur, M. Barth, elle est enfin sortie heureusement de la mauvaise passe pour entrer dans l’ère de la production rémunératrice.
Je n’aurai garde d’oublier la Sascha Filmfabrik du comte Kolowrat, dont les efforts désintéressés ont été récompensés, moralement du moins, par l’obtention de la grande médaille d’or de l’Exposition de Vienne.
La Vindobonna Filmfabrik, fondée par l’architecte Tropp et l’écrivain viennois bien connu Dôrmann, est entre les mains de deux artistes doublés d’hommes du métier. Un tel parrainage autorise les plus belles espérances.
La « Kallos », de l’ingénieur de Baris, et la « Jupiterfilm C° », qui semble vouloir se spécialiser dans l’édition des films patriotiques à grand spectacle, complètent la liste des entreprises indigènes qui ont vu le jour en 1912.
Il va sans dire que les grosses maisons étrangères, les françaises avec Pathé, Gaumont, Eclair, Lux, Film d’Art; les allemandes avec Messter, Bioscop, Continental, Eiko; les italiennes avec Savoia, Itala, Ambrosio, etc., fournissent encore la large part des 1.680.000 mètres de négatifs que dévore annuellement la
consommation viennoise, mais les fabriques indigènes sont arrivées à imposer leurs produits. Elles ont acquis en jouant des coudes une place autour du gâteau et elles sont bien décidées à réclamer dans la suite autre chose que des miettes.
H. B.
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