Cine-Journal (1913)

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— 9 Requiescat in pace ! U Impôt sur les Films a vécu Nous l’aurons échappé belle ! Lundi dernier 7 Juillet, la commission du budjet, réunie sous la présidence de M. Cochery, avait repris l’examen des ressources complémentaires nécessitées par l’adoption d’un certain projet de report de 4(3 millions de crédits de 1912 à 1913. Pour faire face à cette dépense en écriture, la commission adopta — entre autres dispositions nouvelles — l'établissement d’un droit sur les films cinématographiques, étant entendu que le remboursement du droit à l’exportation ne bénéficiera qu’aux films n’ayant jamais servi et cpie tous les films importés payeront la taxe. C’était purement et simplement la reprise par la commission du principe d’un impôt prévu et établi par M. Dumont, ministre des finances — impôt que nous avons combattu vigoureusement dès l’origine et qui avait été renvoyé pour insuffisance de préparation. Accepté par la Commission, le droit sur les films n’avait plus qu’à être voté par la Chambre et le Sénat. C’est dire que nous étions à la merci d’une surprise, nos parlementaires étant pour la plupart parfaitemént étrangers aux ques tions cinématographiques. Parlez leur du Conservatoire, des théâtres subventionnés, ce sontlàchoses qui les touchent. Mais le cinéma ? Ces Messieurs y envoient leur famille et ne soupçonnent même pas qu’il représente une industrie bien française dont les intérêts se chiffrent par une centaine de millions. Mais un Dieu veillait sur nous, dont nous n’attendions pas tant de bienfaits... je veux dire l’Administration. Hier, <S Juillet, le lendemain même de son adoption, l’impôt sur les films, proposé par le ministre des finances comme ressource complémentaire pour le budget, a été abandonné, l’Administration n’ayant pu terminer à temps les études sur les moyens de perception et de contrôle de cette taxe nouvelle. Nous allons donc pouvoir respirer quelques mois et prendre tout notre temps pour montrer aux fabricants d’impôts (pie le cinématographe n’est pas une matière imposable, mais, un instrument d’éducation populaire digne d’être encouragé par les crédits des Beaux-Arts et de l’Instruction Publique. La tâche ne sera pas difficile. Encore est-il urgent d’agir. G. D. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Une “ReVue” à Bruxelles Bruxelles, qui est un peu le Paris du Nord, n’a pas voulu rester longtemps sans offrir aux habitués du cinéma une revue filmée du genre de celles qui connurent le triomphe de l’écran l’hiver dernier à l’Omnia Pathé du boulevard Montmartre, et ce printemps au Casino de Paris. Le Splendid Cinéma annonce en effet Bruxelles... film spécial !... de M. Jean Rieux. Cette revue, dont on dit le plus grand bien, a été jouée par des artistes très aimés du public belge, notamment par Crommelynk et Mme Mériel. Nul doute que le genre de ce nouveau spectacle cinématographique ne soit très goûté des Bruxellois naturellement frondeurs et spirituels. Heureuse Convalescence C’est avec le plus vif plaisir que nous apprenons la convalescence de M. Brézillon, président du Syndicat français des directeurs et vice-présidents de la Chambre syndicale, qu’une douloureuse maladie retenait alité depuis une quinzaine de jours. Tous nos souhaits de prompt rétablissement. * * * L'Esprit des Autres ( Gil Blas) . — M. Bellan veut que dans les écoles le cinéma soit mis sur la chaire d’enseignement. — La chaire à Parthé, alors... Le Diable Boiteux.