Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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_ 5 — importants établissements cinématographiques. Exploitation. — Société d’exploitation des films. Loueurs. Leur organisation, leurs agences. Agents et représentants des films étrangers. Coopérative du film. Agences à l’étranger. Les Cinémas français (Paris et dé’ partements). Music-halls, café-coneerts ayant une partie de cinéma. Exploitations cinématographiques d’été. Les grands cinémas étrangers. Partie financière. — Les valeurs cinématographiques. Liste par professions de toute l’industrie du commerce cinémalographique. Table alphabétique du monde cinématographique : 1. Paris, 2. Départements, 3. Etranger. Répertoire alphabétique des souscripteurs de l’Annuaire, avec indication des pages où ils figurent. ETC... Un des Rois du Théâtre ambitionne les lauriers de l’écran Antoine, ex directeur de l’Odéon, entre à la S.C. A.Q.L. Le sort en est jeté. Après quelques hésitations inséparables « d’un premier début )), notre grand Antoine a coupé les ponts ou les a passés, si vous voulez, pour tendre au cinématographe une main amie. Fini VOdéon, finies les épreuves parfois douloureuses de tant d’oeuvres d’art essayées et tombées, finis les bilans maussades et les trimestres incertains, finis les comptes de tutelle administrative et l’aléa des subventions de dernière heure, fini tout ce qui fut un monde d’embarras: Antoine appartient maintenant à la cinématographie théâtrale, puisqu’un contrat signé la semaine dernière l’attache, avec des liens d’or, à la Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres, MM. Decourcelle et Gugenheim se réjouissent. Antoine a le front moins soucieux. Je ne dirai rien que de très naturel en ajoutant que toute la Cinématographie, des deux côtés de l’écran, se félicite de voir aujourd’hui parmi ses maîtres de la mise en scène, l’homme de volonté, de savoir professionnel et de prescience artistique qu’est l’ancien directeur de notre trop classique Odéon. Le cinéma devait être pour Antoine l’aboutissant logique de son talent. Il y a déjà de longues années que les vrais amis du film avaient discerné chez le roi de la mise en scène réaliste les qualités qui font, chez nous, les véritables maîtres. Je veux dire que l’artiste qui associa son nom aux succès du théâtre libre — ou libéré — possède au plus haut point le sens de l’action, de la vie extérieure, du décor vrai et du costume. Nul ne connaît mieux que lui l’art de créer l’atmosphère exacte d’un drame et de le situer dans le temps et dans l’espace. Toutes les ressources de la scène, Antoine les avait. Lorsqu’elles lui semblaient insuffisantes, il les recréait de telle manière qu’il apparaîtra dans l’avenir comme un