Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 93 — brication et la vente des bandes cinématographiques, ainsi que l’achat et la mise en valeur des brevets d’invention ayant trait à cette industrie. Le premier produit de la Société paraîtra au commencement d’août. * ** Nous avons à signaler quelques changements dans la représentation de certaines marques. La Maison J. -F. Goldsoll a acquis les droits exclusifs d’exploitation des films Ambrosio pour le monde entier et vient de céder ce monopole à la Société allemande des Etablissements Gaumont pour l’Allemagne. D’autre part 1’ « Eclipse » prend la succession de M. Henri A. Muller, comme représentant de la célèbre marque « Seelig » en Allemagne. * Le bruit court avec persistance que dans les sphères administratives on préparerait un projet de règlement prescrivant l’emploi prochain obligatoire de la pellicule ininflammable pour la fabrication des films cinématographiques. Que la nouvelle soit vraie, nous n’en doutons pas! Que le décret éclate un beau matin, sans que les principaux intéressés aient été consultés, aucun de ceux qui connaissent la manière particulièrement brutale qu’emploie l’administration allemande à l’égard des cinématographes, n’en sera pas surpris. * ** La Haute Cour administrative, que nous sommes accoutumés à voir mieux juger, vient de rendre son arrêt en deux actions intentées par la Projektions A. G. Union à la Municipalité de Gorlitz. L’arrêt, véritable jugement de Salomon, donne en principe gain de cause à la Compagnie Cinématographique, sans toutefois lui accorder en réalité la réparation du dommage qu’elle a subi. Voici les faits. La plaignante ayant organisé dans la ville de Gorlitz une série de représentations cinématographiques, se vit infliger un impôt forfaitaire de 30 marcs par jour. Or, en une cause précédente, la septième chambre dudit Tribunal avait jugé qu’aux termes des dispositions du règlement de la ville de Gorlitz, ayant trait à l’imposition des divertissements, les conférences avec projections lumineuses, étaient seules imposables, tandis que les représentations cinématographiques qui ne sauraient être assimilées à ce genre d’amusement, sont libres de toute taxe. Forte de ce jugement, la Compagnie avait demandé qu’on la libérât de l’impôt et qu’on lui remboursât les sommes perçues indûment à ce titre. La municipalité se déclara d’accord sur le premier point, quant à la seconde réclamation, elle refusa âprement de restituer l’argent. Puis, par une manœuvre habile, elle s’empressa de modifier les statuts de l’impôt sur les divertissements, en comprenant, cette fois, dans les distractions soumises à l’impôt, les représentations cinématographiques. Mais, dans l’autre temps et jusqu’au moment de l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, elle ne voulut pas lâcher sa proie et imposa la malheureuse Compagnie, au titre des divertissements offerts sur les foires et places publiques. La Projektions A. G. Union déposa une double plainte en remboursement des montants indûment perçus et en déclaration de nullité de son imposition fiscale en vertu des prescriptions réglementant les foires et marchés. L’objet de la querelle s’élevait à 1 0.000 francs environ. La Cour trancha. En donnant gain de cause dans la première action à la plaignante, elle ne lui accorda que 625 francs, la réclamation ayant été faite en temps utile, mais les délais de remboursement étant écoulés. Quant à la seconde question le tribunal, d’un beau geste, tendit 1 80 francs à la Compagnie, tout en reconaissant que les représentations du genre de celle de l’Union n’étaient pas assimilables à des spectacles forains. Et les conseillers municipaux de Gorlitz se tordent de leur défaite! * * * Celles qui naissent: A Vtienne, Schottenfeldgasse 80. Odéon-Gesellschaft John Hartkopp pour le commerce des machines à écrire, des disques phonographiques et des appareils domestiques de projections. Capital : 25.000 couronnes. A Berlin, Standard-Film-Gesellschaft transactions cinématographiques. La Société qui dispose d’un capital de 25.000 francs, est dirigée par M. M ax Rakow. Celles qui s'en vont : La liquidation de la (( Société des films parlants » étant terminée, cette Compagnie a cessé d’exister. De Vienne, nous apprenons la disparition de la maison de location Film Verleit Anstalt Léo Neubauer, Neubaugasse 36. Hans Bach. Le plus important journal de l’industrie Cinématographique en Italie. J®af*alssawf 2 fois pat* mois Directeur*Propriétaire : Alfredo Centofanti Via T. CavallolH, 14 (Italie) CORRESPONDANCi: EN r.lANCAlS