Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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7* Année. — N* 307 11 Juillet 1914 Ciné=Journat Organe Hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. DOREAt) AbOMMEMEMTS : FRANCE Un an 10 fr • ETRANGER Un an 12 fr PRENONS GARDE ! La Société des Auteurs se prépare à Faction ! Le Numéro : 25 cent. Parait le Samedi Rédaction & Administratioi 80, Rue Bergère FAmS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61-64 En vérité, je vous le dis, surveillons avec attention les moindres événements de notre vie cinématographique. Ceux qui semblent tout d’abord n’offrir aucune importance apparaissent à la critique gros de conséquences et très susceptibles d’engager l’avenir. Il en est ainsi de ces petites toux dont les médecins vigilants nous disent qu’elles précèdent la tuberculose. Un fait se recommande particulièrement cette semaine à notre examen de conscience professionnelle. Le premier touche à la question si controversée des droits d’auteurs. Voici le cas. Un directeur de Casino, désireux de donner des spectacles mixtes, c’est-àdire, théâtre et cinéma, traite comme il est de rigueur avec la Société des Auteurs dramatiques de la rue Henner. Quelle n’est pas sa surprise en lisant les clauses de ce contrat ! La Société lui réclame de façon indivise un ensemble de droits portant sur les oeuvres du répertoire qu’il fera jouer et sur les films, quels qu’ils soient, qu’il tournera pour son public. L’exîgence est excessive. Je serais bien curieux de savoir sur quel texte les administrateurs de la rue H enner s’appuient pour justifier leur prétention. Ce n’est pas, j’imagine, sur le dernier arrêt du Conseil d’Etat qui refuse au cinématographe la qualité de production dramatique ! S’il est certain que les Editeurs de films ne peuvent pas adapter une oeuvre littéraire au cinéma sans l'autorisation de l’auteur et sans rémunération de ses droits de propriété artistique, il reste à prouver que la Société de la rue Henner peut légalement frapper les films d’une redevance à la projection, je demande dans quel tiroir elle possède les textes qui fondent sa prétention. Au surplus, en taxant solidairement les oeuvres théâtrales et cinématographiques, elle établit, par une volonté trop habile, une confusion des genres que la loi ne reconnait pas Mais la pression qu’elle exerce sur les directeurs de théâtres