Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 88 — Le théâtre n" 3 avec un projecteur Edison, montrait des vues de l’Universel Mutual, World Film et Jesse L. Lasky. Enfin le théâtre n“ 4, alimenté par les Famous Players, la maison Warner et les AU Star Features, se signalait par un motiographe et un écran Niorride. Les sièges de tous les théâtres provenaient de l’American Seating C”. La musique, enfin, était interprétée par des spécialistes de la maison Wurlitzer. D’autre part, on admirait un studio modèle, des appareils divers de projection : Pathéscope, Optiographes, Phantoscope, Cinématographe, machines Grifford, etc... L’imprimerie et la lithographie se trouvaient représentées par la Margon Lithographing C”, la H.-C. Minner C° et la United States Lithographing C” de telle sorte qu’on pouvait constater pratiquement les progrès réalisés dans cette branche de l’industrie. La poste et le change incombaient à la Goldberg Poster Display C°. La Power C“, l’Entreprise Optical C“, la Picture TTieater Equipment C“, la Williamson Kinematograph C°, de Londres, la Motion Picture Apparatus C, la Cooper the witt Electric C°, la maison Koerling et Mathiesen, etc., exposaient des projecteurs, des caméras, des trépieds, des appareils d’éclairage automatiques, des extincteurs, des lampes de différents types, des arcs dumineux et autres fournitures techniques. La National Cash Register C“, l’ Automatic Ticket Seller and Cash Register C°, rivalisaient avec r American Seating C° et la Typhon Fun C° pour les fournitures théâtrales (appareils de vente de tickets automatiques, de programmes, de ventilation, etc.). La Mottle-Gaige Animated Advertising C° donna la première démonstration publique d’une machine d’affichage qu’elle vient de lancer sur le marché. De même, H. O. Bodine, directeur des ventes de la Raw Film Supply C°, concurremment avec les Compagnies Centaure et Lumière, exhiba quelques spécimens de films ininflammables Agfa, produit européen récemment importé en Amérique. Enfin, la presse cinématographique s’était fait représenter par les Macclure Publications, le Motion Picture Story Magazine, la Motography, la Kinématograph Veekly, le Dramatic Mirror, les Moving Picture News et le Moving Picture World. Le Globe représentait les quotidiens, marquant ainsi l’intérêt croissant que porte à l’industrie l’opinion publique universelle. Le règne de la qualité. — Un directeur de cinéma californien déclare qu’il a augmenté sa clientèle de 50 0/0 en ajoutant 14 films par semaine à son programme. Tant mieux pour lui, mais, en règle générale, on ne doit guère employer ce procédé souvent préjudiciable au public. En effet, il tend à faire prévaloir la quantité sur la qualité, ce à quoi le bon public, de plus en plus exigeant, ne se laisse pas prendre longtemps. C’est ainsi que la longueur des films annoncée au programme n’a plus l’influence qu elle exerçait jadis. Nombre de directeurs ont même renoncé à l’indiquer, sachant que ce qui importe avant tout au succès d’un film c’est sa valeur artistique que rien ne peut révéler par avance. Nous sommes sous le règne de la qualité. (D’après The Moving Picture World.) * Le Congrès de Nexv-York. — Les derniers jours du congrès de New-York ont été bien remplis. M. Rembusch, de l’Indiana, parla de l’importance qui existe pour un directeur cinématographiste de connaître la technique du métier et, notamment, les phénomènes de la réflexion et la diffusion de la lumière, selon la grandeur de l’écran. Puis, M. Richardson, technicien du Moving Picture World fit observer que c’était la première fois qu’un représentant de la « chambre d’opération » était honoré d’une invitation par un groupe de directeurs. M. Sachter, de Pensylvanie, proposa d’éta< blir un a Trade Board » où les fabricants, les financiers, les directeurs et toutes les branches de l’industrie cinématographique puissent être représentés dans un but de protection mutuelle. Cette proposition provoqua quelque méfiance chez quelques délégués qui craignirent de voir le Board submerger l’autonomie de 1 organisation des directeurs. M. Herrington prétexta que le directeur pouvait avoir besoin de l’aide du fabricant, comme ce dernier avait eu recours au directeur. Leurs intérêts sont identiques. A M. Hollander qui proposait l’ajournement, M. Bullock exposa les avantages que ce Board procurerait aux directeurs de l’Ohio dans leur lutte contre la loi de censure. M. Rembusch présenta une résolution, qui fut d’ailleurs votée à l’unanimité et sans débat, au sujet de la diminution nécessaire de la longueur des films. Il conviendrait, dit-il, de commencer par ramener 1 unité à 500 pieds, et ce pour le bien du commerce et l’intérêt du