Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

-^5 — avaient été vendues et pour lesquels de 500 à 1.000 cartes turent délivrées. L’administration chaque jour avait de 10.000 à 12.000 cartes à expédier. Selon une évaluation ai^proximative, plutôt trop élevée ([ue trop basse, on peut affirmer que les 2 millions de lietres admis comme base de notre évaluation des films censurés annuellement, se répartissent en 5.000 bandes pour les 15 copies desquelles une carte sera nécessaire. Ce sont 03.725 I ancs de frais pour la légalisation de ’cs documents. En tout, les frais de censure et de cartes coûteront à l’industrie berlinoise 218.750 francs, et moins probablement. Les adversaires de la mesure ont omis d’observer dans les exemples isolés qu’ils ont apportés à l’appui de leur thèse, que les frais de la censure s’égalisent rapidement pour les copies qui sont franches de ces taxes. D’un film de 200 mètres, il a été tiré 10 copies Vingt cartes, — en admettant qu’on ait besoin de deux cartes pour chaque copie, — coûtent 25 francs. Pour onze exemplaires, les frais représentent donc 37,50, ce qui fait pour le mètre, qui, maintes fois dans le commerce vaut plus de 1,25, une surtaxe de 2 centimes environ. Ceci pour tous ceux qui connaissent les dessous de la cinématographie, ne saurait signifier une charge sérieuse, capable de ruiner cette industrie. Pour un film de 100 mètres à 20 copies, les frais de cartes sont encore plus réduits et l’augmentation du prix du film qui en résulte se monte à peine à 0,0125 par mètre. Que les principaux intéressés, pour manifester effectivement leur opposition au décret du gouvernement menacent de faire grève! C’est une large coupure qu’ils trancheront dans leur propre chair. La censure des films a été décidée dans l’intérêt même des fabriques. Rejeter ce bienfait équivaudra à une immobilisation complète des transactions cinématographiques. Les fabricants prendront-ils sur eux la responsabilité de cet arrêt? Nous ne le pensons pas. Nous croyons plutôt que « la guerre des films » ne sera pas de longue durée, que les fabricants raisonnables rapporteront leurs films à la censure, d’autant plus qu’en réponse à leur imprudente tentative d’obstruction, les autorités ont résolu de refuser le visa des (iO.OüO mètres de films déposés à la Préfecture de police avant le L' juillet. Les lecteurs du Ciné-onrnal apprécieront à la lecture de cette réponse avec quels moyens les pouvoirs publics essaient d’intluencer l’opinion publique et d’intimider les fabricants prêts à la lutte. Mais ces sornettes officielles et ces mauvaises raisons ne sauraient avoir d’autre influence que celle de fortifier la vaillante corporation dans la défense de ses intérêts vitaux. En dernière heure, nous parvient l’information que les trois ambassadeurs des puissances susmentionnées auraient fait savoir à l’Association des fabricants de films qu’ils préféraient avant toute intervention diplomatique de leur part, que les représentants autorisés de la branche fussent auprès du ministre pour tenter une dernière démarche. L’Association a décidé d’agir en ce sens. Hans Bach. C’est l’cbjectif qui par sa finesse, sa luminosité, sa netteté et son prix modique, a su en peu de temps, conquérir la première place entre tous. Demander le Catalogue général, N’ i2ji, qui est envoyé franco sur demande à l’OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean RCSE, au PRÉ-SAINT-GERVAIS (Seine), Rue Emile-Zola. Téléphone gi. Représentant général pour la Belgique : E.-J. CHARTRAIN, 69, Rue d’Allemagne, à BRÜXELLES-HIDI