Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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Max. Il n’est pas si loin de notre histoire parisienne un nom de Max célèbre, celui de ce jeune homme, qu’on appelait le a petit sucrier ». Depuis il y a eu d’autres Max; nous connaissons tous le fourreur de la place de la Bourse: dcms les sports, nous avons Max Decugis, le champion de tennis bien connu, dans la littérature, nous avons M ax Maurey, un auteur de valeur. Dans le monde artistique nous en avons bien d’autres, notamment Simon Max et de Max; nous avons aussi « Maxima », nous avons aussi « Maxéville »!!... Aucun de ces Max ne se plaint. Pourquoi donc Max Linder aurait-il un droit privatif sur le prénom de Max. Dans sa propre partie au nombre des acteurs cinématographiques, n’y a-t-il pas M. Max Dearly qui est également bien connu au théâtre... Il y a même un acteur cinématographique à quatre pattes qui s’appelle Max; je sais bien que nous sommes en matière à cabots... Max Linder ne s’appelle pas plus Max que tous ceux dont j’ai cité le nom tout à l’heure; il s’appelle Max Linder, comme M. Guitry s’appelle Lucien Guitry, et M. Coquelin, Jean Coquelin. Il ne peut prétendre avoir plus de droit que ces grands artistes, alors que c’est leurs noms et qu’il n’emploie qu’un pseudonyme. Au moment où il a commencé son procès, Max Linder était un artiste et non un exploitant, depuis il a ouvert des établissements cinématographiques et il a pris comme enseigne, Ciné-Max-Linder. Pour être plus correct, il aurait pu prendre Cinéma-Max-Linder. Il ne pouvait y avoir aucune possibilité de concurrence et de confusion entre les établissements. M. Max Linder reproche d’avoir posé des affiches portêmt son nom et sa figure. Ce sont celles qui étaient fournies par l’éditeur et il n’en a été posé, comme dans tous les établissements, que lorsqu’on passait des films de sa composition. Pouvait-on alors indiquer qu’ils étaient joués par Max Dearly ou Mistinguett?... Procès misérable, procès de vanité. En inventant le nom de Cinémax on n’a pas eu l’intention de nuire à Max Linder ou de lui être désagréable ; on ne pensait même pas à lui ; s’il en eût été autrement, c’eût été lui faire une réclame de plus! !... Le tribunal, par ce motif que le public pouvait croire que le Cinémax était le seul établissement où l’on eut l’autorisation de passer des films Max Linder, a accordé à celui-ci comme dommages-intérêts la somme de 500 francs au lieu de 50.000 francs qu’il demandait. Lordier devra en outre supprimer le suffixe max de l’enseigne de son établissement. Ainsi noire pauvre confrère devra donner à Max un cachet imprévu de 25 louis, mais — ce qui est plus grave — il devra se contenter d’appeler son théâtre boulevardier Ciné, tout court, puisque les trois lettres M-A-X lui demeurent interdites au sommet de sa façade. Parions que Lordier ne se frappera pas pour si peu! Je ne veux pas lui donner de conseil, mais pourquoi, puisqu'il possède une dizaine d'établissements à Paris et en province, ne les numéroterait-il pas de un à dix, le dernier figurant ainsi avec son numéro en chiffre romain CINEMA. X? G. D. Directeur L. L.OBEL, in^cnieur-chimisle E. C. P. 47# Aue cfe Bsffneux, MONTROUGE {Seinef Téléph, Saxe 66—51 TRAVAUX CINEMATOURAPHigUES SOIRNES EXÉCUTION RAPIDE