Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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68 qui groupe tous les meilleurs opérateurs de prise de vue et de la projection. L’assemblée est ensuite informée que M. Paul Henry, le distingué directeur d’Excelsior, le bel établissement de l’avenue de la République, a prié Georges Mariani de bien vouloir se trouver le I I courant, à 8 heures du soir, à l’Excelsior, accompagné d’un bon opérateur, qui prendra possession du poste; la cabine de l’Excelsior devant être incessamment agrandie et transformée, M. Paul Henry a demandé à notre président de bien vouloir lui fournir les plans d’une cabine identique à celle du Tivoli. La séance est levée à midi et demi. A. Grimonet, correspondant de l’Union, invite tous les membres présents à l’assemblée à prendre l’apéritif en l’honneur de sa cordiale réception. Un Nouvel Appoint Mon excellent confrère Viator vient de faire, dans le u Cinéma », une application insoupçonnée — s’il en fut — du cinématographe. Après avoir réglé, fort judicieusement la question des titres et des sous-titres de films qui doivent être lus par M. « Tout le monde », il déclare que l’industrie cinématographique s’applique surtout à l’exportation, et qu’elle doit, de ce fah, s’ingénier à composer, rédiger, fabriquer des scènes susceptibles d’être comprises et goûtées dans tous les pays. Il en résulte que le Cinéma fait une oeuvre vulgarisatrice et propagandiste au profit des principales langues européennes, et aux dépens naturellement des idiomes locaux ou régionaux. Il existe encore chez nous, dit-il en substance, des pays où le frança's ne se parle pas encore. L’arrivée du cinématographe qui, sous une forme plaisante et attrayante, par ses images en action et ses sous-titres courts, nets et clairs, a forcé les patoisants à apprendre, à lire et à comprendre cette langue toute de clarté et de lumière, et je connais telles bourgades du Finistère et du Cantal où la langue française est parlée depuis que le cinématographe y a passé, ce qui n’avait pu être obtenu jusqu’à présents malgré les lois et les décrets. Ce qui peut être remarqué pour la France, doit l’être aussi pour l’étranger où l’œuvre de la propagation de la langue française a atteint grâce au cinématographe et à ses sous-titres, une inimaginable extension. Prenons la Belgique, par exemple. On ne se doutera jamais du formidable appoint que le cinématographe a apporté à la langue française que lui livrent les flamingants. Il en est de même partout ailleurs où se fait sentir la bienheureuse influence de notre action, à Constantinople, à Alexandrie, à Port-Saïd, etc... Ainsi donc, et reconnalsons-le, soignons la rédaction de nos sous-titres, eux aussi font du bon travail à l’étranger. Sachons sacrifier un peu l’esprit à la clarté et disons-nous bien qu’il est plus profitable pour l’industrie cinématographique d’être comprise de millions de gens simples que d’être goûtée d’un millier de raffinés blasés, pour la plupart improductifs. Mais, pour en revenir au principal objet de cet article, on doit considérer que le cinématographe, en limitant la traduction de ses soustitres au strict minimum des principales langues européennes, a fait faire un grand pas à la civilisation, car il ne s’est pas embarrassé de tous ces idiomes, quelque littéraires qu’ils puissent être, qui se glissent comme des ronces fleuries sur les larges chemins découverts où s’effectuent les libres transactions spirituelles des peuples de l’univers. MAISOIN DF COMMERCE A. TALDIKIN & C“ EDITION DE FILMS CINÉMA TOGRA PHI^ UES BUREAU PRINCIPAL : | MOSCOU, Twerskaïa 21, RUSSIE