Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 83 — rée de ces films était environ un tiers de celle des celluloïds, et que, par conséquent, le prix de ces films serait trois fois plus élevé. A la question suivante : Avez-vous connaissance dïi fait que la Cunard Steamship Company et d’autres compagnies maritimes ont refusé le transport des iniflammables films? M. Wood répondit par une dénégation. M. Wood fut ensuite remplacé par M. Will Barker, qui confirma ropinion des autres témoins, et déclara qu’il n’avait jamais eu d’accidents dans ses bâtiments et que les seuls incendies qu’il avait eu avaient été allumés par lui-même, afin de donner à ses employés le « trainig » nécessaire pour être à la hauteur en cas de réel incendie. L’emploi des non-inflammables augmenterait les frais d’une façon considérable, et les exposants ne pourraient augmenter leurs prix pour couvrir le déficit ainsi causé. Il était vrai que les noninflammables étaient employés en Italie, mais il fallait se souvenir que les gages donnés dans ce pays étaient beaucoup moins élevés qu’en Angleterre et que, dans ce pays, toutes sortes de facihtés étaient données aux cinématographistes qui leur étaient refusées ici. M. Blake, représentant la Kodak Company, déclara ensuite que, d’après lui, il était absolument impossible de substituer en ce moment le non inflammajble à rinflammable film. La fabrication du non inflammable était contrôlée par quelques maisons seulement et ces dernières ne manqueraient pas d’augmenter leurs prix considérablement en cas d’une demande générale. La maison qu’il représentait avait, en 1909, essayé d’introduire les non inflammables, mais avait dû renoncer à cet essai vu le peu de satisfaction des exploitants qui, trouvant à redire sur leur qualité, refusèrent de les accepter. Le dernier témoin fut M. A. J. Gale, un exploitant bien connu, qui répéta que si l’emploi des non inflammables devenait obligatoire, la ruine de l’industrie serait imminente. D’après des expériences personnelles, les non inflammables étaient si cassants qu’ils se brisaient constamment. Il donna comme exemple un film d’environ 300 mètres dans lequel il se trouvait plus de 250^ cassures, et im autre en quatre parties qui avait occupé un opérateur constamment, pour le réparer, pendant les trois jours dé projection. Nous publierons dans notre prochain numéro la conclusion dès considérations du comité et leur résultat.